Le MJS (Mouvement des Jeunes socialistes) a décidé de soutenir un recours à l’encontre de la décision du Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation de fermer pendant deux jours les écoles de Ouagadougou. Le Mouvement considère que cette fermeture est un acte arbitraire et un excès de pouvoir. Le MJS joindra ses forces à toutes les associations de la société civile luttant pour le droit à l’enseignement.

Le Mouvement des Jeunes socialistes est engagé avec ferveur pour la défense du système de formation et d’éducation du Burkina Faso. Nous considérons comme inadmissible que les autorités publiques puissent fermer des écoles selon leur bon vouloir. Surtout en vue du fait que notre contrée possède un grand retard sur le plan économique face à beaucoup de pays. En conséquence, nous ne pouvons pas nous permettre le luxe de compromettre la qualité de l’enseignement. C’est pourquoi le MJS va engager un recours à l’encontre de la décision du Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation de mettre des écoles publiques et privées de notre nation à l’arrêt. Les jeunes ont un droit à la formation. Cette décision a été prise le 26 novembre après une réunion du Bureau National.

Le recours sera déposé auprès du Tribunal administratif. Notre objectif est d’assurer que le Gouvernement ne puisse pas imposer la fermeture arbitraire des institutions du savoir et de formation.  Notre but n’est pas d’avoir un monopole sur cette démarche. Nous joindrons nos efforts à tout mouvement, association ou groupe qui poursuit le but d’assurer que nos écoles restent accessibles aux enfants, adolescents et jeunes du Burkina Faso. L’Etat de droit est une condition sine qua non de toute modernisation. L’arbitraire n’y a pas sa place.  C’est pourquoi nous nous engageons dans cette démarche.

Le MJS n’a aucune hostilité envers le Gouvernement. Ce recours n’a pas pour objectif de contester la politique de l’Exécutif, mais de s’opposer contre une décision exécutive n’ayant pas été justifiée en bonne et due forme. L’Enseignement a une importance vitale. Raison pourquoi il n’est pas acceptable qu’on joue avec l’avenir de nos enfants en fermant de manière arbitraire nos écoles. Toute fermeture doit avoir une justification et s’intégrer dans une stratégie globale de bonne gouvernance de notre pays.

Ouagadougou, le 26 novembre 2017                                                                                      

                                                                                                                                                    Adama CONGO

                                                                                                                    Président des Jeunes Socialistes du Burkina Faso