Les habitants de Markousi, de Bassinko, de bissighin… sont dans une désolation totale lorsque débute la saison pluvieuse. L’absence de voies bitumées sur les principales voiries rend les routes impraticables. Des inondations, des noyades et bien d’autres problèmes sont les différents dangers auxquels sont exposés les habitants parfois délaissés par leur arrondissement.

La saison des pluies qui devrait être un moment de réjouissance ne l’est pas toujours pour cette partie des habitants des zones non-loties ou loties. Les routes sont impraticables et les habitants sont chaque année confrontés à des dangers divers. Leurs activités sont risquées pendant cette période. Les risques d’inondations et de noyades sont fréquents.

Pour le début de cette saison, déjà cinq (05 ) morts enregistrés du côté de Bassinko. Ce quartier a une voie en mauvais état qui ne cesse d’ôter la vie, chaque saison pluvieuse aux habitants. Le pont construit qui devrait les soulager, devient leur fardeau. Les habitants sont sortis pour montrer leur ras-le-bol le samedi 2 juin 2018. Ce calvaire, est ce qu’ils vivent chaque année. Les routes des zones non-loties doivent être réaménagées. Un bitumage des voies principales d’accès à ces quartiers sera un soulagement pour ces habitants.

Mais pour l’instant, aucune autorité ne s’est prononcée sur leur sort. L’urbanisation devrait prendre en compte tous les habitants d’une ville mais le triste constat est que certaines zones ne sont pas prises en compte. Les cités construites dans des quartiers bien déterminés sont sans danger tandis que les quartiers aménagés par les habitants eux-même, sont source d’inquiétudes. Pour cette saison, ils ne savent quoi faire pour préserver leur vie jusqu’à la fin des pluies.