Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation a organisé dans la matinée de ce jeudi 28 mai 2020, la cérémonie de remise officielle du premier ordinateur du programme présidentiel “un étudiant-un ordinateur” , sous la présidence du ministre Pr Alkassoum MAÏGA.

Une promesse faite, une promesse tenue par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. Lancé le 30 avril 2020 et ouvert à partir du mardi 12 mai 2020, le programme présidentiel “un étudiant-un ordinateur” a vu la remise officielle du premier ordinateur, ce jeudi matin. En effet, quatorze (14) étudiants ont reçu symboliquement les premiers ordinateurs à Ouagadougou.

Selon le président de l’université Joseph Ki-Zerbo, Pr Rabiou Cissé, la vision du gouvernement burkinabè est de moderniser l’environnement de l’apprentissage à travers l’utilisation des technologies de l’information et de la communication. Pour lui, ces technologies constituent un levier important pour l’innovation dans l’enseignement supérieur et la recherche scientifique. “Elles nous offrent la possibilité de mettre en place un dispositif de formation universitaire orienté vers l’usage de support technologique au service de l’autonomisation des étudiants et de leur familiarisation aux environnements numériques“, a-t-il soutenu. C’est dire, selon lui, tout l’intérêt de ces ordinateurs dans la résolution des différents problèmes que rencontrent les étudiants dans leur désir d’apprendre d’une part, et dans la réforme de l’enseignement supérieur d’autre part.

“Après la cérémonie officielle de lancement du programme présidentiel, un étudiant-un ordinateur, nous avons été invités le 12 mai 2020 à manifester nos souscriptions sur la plateforme de gestion dudit programme. Deux semaines après, voilà que nous sommes conviés à cette cérémonie solennelle de remise des ordinateurs” , a déclaré le représentant des étudiants bénéficiaires, Antoine TOE. Il a saisi l’occasion pour remercier le président du Faso pour la concrétisation de sa promesse, la banque mondiale pour l’appui financier et technique, le ministre de l’enseignement supérieur pour son leadership, et tous ceux qui n’ont ménagé aucun effort pour la réalisation de ce programme. Tout en invitant ses camarades à faire un bon usage des ces outils, le représentant des bénéficiaires a signalé que le train de l’innovation a démarré.

“Nous sommes rentrés en plein 21e siècle avec une révolution numérique et donc l’enseignement supérieur ne peut pas rester en marge par rapport à cette révolution” , a déclaré Pr Alkassoum MAÏGA, ministre en charge de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation. Pour lui, le savoir est universel et il faut aller le chercher parce qu’il est “morcelé et déposé” partout. “Si vous avez la possibilité d’avoir déjà un ordinateur et d’accéder à la connectivité, vous pouvez rester chez vous et consulter des documents un peu partout. Donc c’est quand même un atout pour l’enseignement supérieur” , a fait savoir le ministre, tout en expliquant que dans le processus d’aller vers l’enseignement à distance, si vous n’avez pas de machine ça pose un problème. Donc pour faire en sorte que l’enseignement supérieur soit de qualité, selon Alkassoum MAÏGA, il faut cet accompagnement indispensable pour qu’on puisse avoir des universités performantes dans le service qu’elles rendent aux étudiants. “Voilà la raison pour laquelle le gouvernement a décidé de faire cette opération, mais en ayant des processus et dispositions qui permettent d’accompagner ces étudiants, comme la subvention de 60% pour les aider et en plus des 40% qu’ils doivent payer, on a mis des mécanismes pour pouvoir les accompagner” , a-t-il expliqué.

Dans tous les dispositif, poursuit-il, on a aménagé et allégé le processus pour que les étudiants aient une facilité d’accès. Ce qui montre près de 10 000 étudiants déjà inscrits sur la plateforme et près de 1000 étudiants qui ont payé les 40%. “Donc c’est vraiment une opération qui suscite de engouement” , a indiqué le ministre de l’enseignement supérieur.