Le Cadre d’Expression Démocratique Renouveau salue la tenue du procès du putsch manqué qu’il qualifie d’historique. Il l’a fait savoir au cours d’une conférence de presse initiée vendredi à Ouagadougou. Les propos du Président du Congrès pour la Démocratie et le Progrès sont restés en travers de la gorge  du CED/R si bien que le cadre réclame l’audition de ce dernier et la suspension de son parti.

La tenue du procès du putsch manqué est salutaire pour le Cadre d’Expression Démocratique Renouveau. A travers une conférence de presse tenue ce vendredi 13 avril, Roland Yerbanga et ses camarades, se sont aussi exprimés sur les propos du Président du Congrès pour la Démocratie et le Progrès. Ils les qualifient d’irresponsable et honteux.

Le procès était très attendu, foi du Président du CED/R. En effet, débuté le 27 février 2018, ledit procès, selon l’entendement du CED/R, témoigne de la soif de justice légitime du peuple burkinabè. Il félicite les autorités politiques et judiciaires pour leur sens du devoir et les exhorte à garantir les droits des parties. Ils sont optimismes que même suspendu, le procès ira jusqu’au bout au grand bonheur du peuple burkinabè. Cela permettra, à en croire le CED/R, la réhabilitation physique, matérielle, morale des victimes et de leur ayant droit.

Quant aux propos « le remède de l’insécurité au Faso, c’est le CDP » d’Eddie Komboigo, M. Yerbanga les qualifie d’irresponsable et de paroles honteuses. A cet effet, il appelle le ministre de la Sécurité Clément P. Sawadogo, à prendre ces propos au sérieux, pire, il demande l’audition pure et simple de ce dernier et la suspension de son parti.

« Le peuple n’acceptera jamais le retour du CDP au pouvoir tel que préconisé par son président », indique le président du CED/R et d’ajouter « vous pouvez tromper une partie du peuple mais pas tout le monde car le retour du CDP serait, refaire de notre pays un Quartier Général (QG) des terroristes pour le trafic et les attaques des pays voisins ».