SNI 2017 : Des panels qui en disent plus sur les TIC et la sécurité.

L’enceinte du pavillon du soleil levant du SIAO a servi de cadre, dans l’après-midi du mercredi 8 novembre 2017, a une série de  communications sur  la 13è édition de la Semaine Nationale de l’Internet. La cybercriminalité, la sécurité informatique, le G-cloud et ses aspects juridiques, les mesures pour une meilleure utilisation des systèmes d’achat en ligne, les solutions de détection anti-drones, ce sont entre autres les sujets qui ont été abordés par les conférenciers. Lisez plutôt !

 

C’est devant un parterre de panélistes, composé d’élèves, d’étudiants et d’agents de sécurité que les conférenciers ont livrés leur communication. Panels et présentation de solutions sur la Sécurité, c’est là le thème central auquel se sont greffées des communications dont  la cybercriminalité, la sécurité informatique, le G-cloud, les mesures pour une meilleure utilisation des systèmes d’achat en ligne, les solutions de détections anti drones etc.

De la cybercriminalité

Parlant de cybercriminalité, Philippe DIOGO communicateur de cette entité a d’abord planté le décor avec la définition des termes avant de  laisser comprendre que «tous les pays représentent des centres de profits pour les cybercriminels.»  Pour Philippe DIOGO, il va falloir travailler sur trois axes pour éviter la cybercriminalité : le comportement des hommes, la partie process et les outils technologiques. A l’entendre, «il n’y a pas de sécurité à 100% ». On retient de sa présentation  que chacun de nous doit développer un cyber hygiène dans sa vie et faire la veille technologique pour s’adapter aux changements.

Parlé de cybercriminalité, c’est aussi  parler des actions des hackers.  Intervenant à cet effet, le communicateur Koffi ADJOUMANI a fait comprendre les cycles d’attaques d’un hacker. On retient de sa communication que ce cycle d’attaque comprend 5 phases : la phase de recherche (pour connaitre les habitudes de la cible), la phase d’infiltration (avec des fichiers malwares),  la phase de découverte (détection des failles), la phase de captures des données et la sortie.  Pour lui, « il faut en moyenne 205 jours pour être détecter par un hacker. 80% des attaques proviennent des couches applicatives, neuf sur dix (9/10) sur les appareils mobiles que nous transportons ». Tout en affirmant que la sécurité est l’un des parents pauvres dans une entreprise » il a lancé une invite aux autorités à se pencher sérieusement sur cette question.

De la sécurité du G-cloud et les aspects juridiques

La sécurité du G-Cloud s’est aussi invitée au panel. Daouda Lamoussa SORGHO communicateur, a campé le décor sur l’avant cloud. Pour lui,   l’avant cloud est un certain nombre d’infrastructures informatiques (serveurs, ordinateurs, réseaux, applications) confinés dans un environnement donné. Les services qu’offre ce système informatique sont limités  d’où l’évolution vers le G-cloud. Pour SORGHO, le G-cloud encore appelé nuages est un environnement virtuel qu’on peut stocker de façon illimitée des données. Bien vrai que le cloud présente des avantages, la problématique de son usage n’est pas laisser aux oubliettes. «Autant le cloud est un environnement qu’on peut stocker de façon illimitée les données, autant il faut se méfier de ce qui est de la sécurité des données » a confié Daouda Lamoussa SORGHO.

L’utilisation des TIC, n’est pas sans conséquences. Des règles et droits juridiques existent en la matière. Souvent insérés dans les applications, rares sont ceux qui lisent ces règles avant de se lancer. C’est ce qu’a fait comprendre le colonel Major Aouba Mamadi aux panelistes.  «On arrête pas la technologie.  Avant d’acheter une technologie assurez-vous bien que cette technologie ne présente pas des conséquences sur vous » a-t-il dit.

La question de la certification, les solutions de paiement en ligne et les mesures de précaution y afférentes, les solutions anti-drones ont été également développés par d’autres conférenciers. Sous l’oreille attentive des participants, des questions réponses se sont invitées aux échanges. Rendez-vous est donc pris pour le lendemain pour d’autres communications.

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