SESSION DU CONSEIL SUPERIEURE DE LA MAGISTRATURE : QUATRE POINTS ESSENTIELS A L’ORDRE DU JOUR

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La Présidente du Conseil Supérieure de la Magistrature a procédé à l’ouverture de la 3ème session du Conseil Supérieure de la Magistrature ce vendredi 23 décembre 2016 à Ouagadougou. Au menu de cette dernière session de l’année, quatre points essentiels.

Le premier point inscrit à l’ordre du jour de cette 3ème session du Conseil Supérieure de la Magistrature (CSM) est la désignation d’un premier président de la cour des comptes et d’un président de chambre de la cour. Les membres du CSM devront étudier les dossiers des 33 candidats qui ont postulés aux deux postes de présidents, conformément aux textes de l’institution. La désignation de responsables au niveau de ces deux postes devra permettre à l’institution de renforcer ses capacités et d’améliorer son fonctionnement afin de répondre aux exigences de qualités des populations burkinabè.

Les propositions de décoration de magistrats et la demande de bonification d’échelon à titre de régularisation seront également examinées. Ces deux points avaient en effet été renvoyés lors de la session du CSM du 30 novembre 2016. Ainsi, les membres du CSM auront à donner leur avis sur ces deux dossiers.

Le dernier point inscrit à l’ordre du jour est réservé au divers. Les membres se pencheront pour ce fait sur plusieurs questions. La question du Tribunal pour enfant de Bobo-Dioulasso sera au cœur des échanges. Cette institution connait des difficultés dans son fonctionnement « du fait que le président de la juridiction se retrouve être le seul magistrat à animer les audiences. » En plus de cette question, les membres du Conseil Supérieure de la Magistrature aborderont la question des magistrats épinglés dans une affaire de corruption.

Profitant de l’occasion, la présidente du Conseil Supérieure de la Magistrature, Thérèse TRAORE, a formulé ses vœux de nouvel an à l’ensemble de ses collaborateurs.

 

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