Séminaire régional contre le cancer : vers une déclaration commune des 1res dames

Un séminaire régional de haut niveau sur la promotion de la sensibilisation à la lutte contre le cancer et des programmes de plaidoyer de 48 heures, réunit les experts du domaine et les premières dames des pays membres de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) à Ouagadougou. Ce jeudi 2 août 2018, est ponctué par la cérémonie officielle d’ouverture. Elle a été meublée par le mot de bienvenue du bourgmestre de la ville de Ouagadougou, de la présidente du comité d’organisation, de la 1re dame du Burkina, et d’autres acteurs concernés.

Le cancer est la deuxième cause de décès dans le monde avec environ 8,8 millions de décès en 2015, selon l’Agence Internationale de Recherche de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). 70% des décès par cancer surviennent dans les pays à faible revenu ou intermédiaire, donc l’Afrique. Face à ces chiffres alarmants, la première dame du Burkina Faso et ses consœurs des pays membres de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), attendent mutualiser et coordonner les efforts de lutte contre ce fléau d’où ce séminaire de haut niveau sur la sensibilisation au cancer qui se tient du 1er au 2 aout 2018 à Ouagadougou.

Avant le discours officiel d’ouverture, Armand Pierre Beouindé, maire de la capitale, a souhaité la bienvenue aux premières dames. Il a fait un clin d’œil à Sika Bella Kaboré, initiatrice de la présente rencontre. Avant de clore ses propos, le bourgmestre de la ville a invité les 1res dames, après une longue journée de travail, à arpenter les rues de Ouagadougou pour se détendre.

Solange Rita Agneketom Bogoré, présidente du comité national d’organisation, s’est quant à elle, montrée plus ou moins satisfaite à mis-chemin de l’organisation. Du reste, à son entendement, en acceptant d’accueillir à Ouagadougou ce séminaire, les autorités burkinabè viennent de démontrer encore une fois, leur engagement à lutter contre le cancer.

« C’est une opportunité de mettre au point les résolutions de lutte efficace contre le cancer », indique le Dr Moeti Matshidiso, de l’Organisation Mondiale de la Santé. D’après elle, le cancer ne doit plus être une condamnation à mort d’où qu’on vienne.

La situation du cancer au Burkina n’est pas reluisante. Elle a d’ailleurs été évoquée par la première dame du Faso dans son discours d’ouverture. 7 800 nouveaux cas de cancer sont diagnostiqués par an depuis 2012 au Burkina dont 25 décès par jour, laisse-t-elle entendre. « Notre action vise à susciter la mobilisation générale de tous, à combattre ensemble ce fléau », précise Mme Kaboré. Pour cela, des mesures vigoureuses doivent être prises à l’en croire, en commençant par exemple par la réduction du coût de traitement par des subventions. Aussi, la première dame souhaite voir les programmes de sensibilisations, renforcés sur le changement de styles de vie. « Nous premières dames, nous devrons être en première ligne de cette lutte », martèle-t-elle et de terminer : « j’ai foi qu’avec l’abnégation de chacun d’entre nous, nous parviendrons à de meilleurs résultats ». La rencontre de Ouagadougou doit être couronnée par une déclaration commune dite, la « déclaration de Ouagadougou ».

 

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