Les accidents de la route au Burkina : Le ministre annonce une formation des chauffeurs

 

Réduire les accidents de circulation est une préoccupation pour l’État burkinabè. C’est ainsi que dans l’après-midi du vendredi 6 septembre 2019, le ministre des transports a organisé une rencontre avec la Fédération nationale des acteurs de transports (FENAT) et l’union des chauffeurs routiers. L’objectif de cette rencontre est de trouver des solutions pour éradiquer les accidents de la route.

Le Burkina Faso connait des difficultés dans le domaine de la sécurité routière avec de nombreux accidents qui ont causé des morts. C’est pour cela que le gouvernement a eu cette idée de discuter avec les acteurs des transports et les chauffeurs pour trouver des solutions afin de contrecarrer ces accidents.

Cette rencontre est pour « revisiter ensemble, les textes qui encadrent le transport de notre pays pour pouvoir nous permettre de réduire de manière sensible les accidents sur nos routes », explique ministre burkinabè des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, Vincent Dabilgou, sur l’objet de cet entretien. « Il y a de bonnes propositions. Il y a aussi leur volonté de faire en sorte qu’ils puissent vraiment conduire sans accident. Nous allons trouver les moyens nécessaires pour apprendre à transporter les burkinabè dans les conditions de plus en plus sécurisées », se réjouit monsieur le ministre. Pour réduire les accidents de la route, des décisions importantes ont été prises, comme la limite de la vitesse à 80km/h qui sera désormais de rigueur et contrôlée au niveau CCVA et de l’Onaser à travers une vérification par les radars.

Les limiteurs de vitesse seront mis en place ainsi que la formation des chauffeurs à travers un recyclage. De plus, « nous allons voir comment nous allons travailler pour rendre la route de plus en plus accessible et permettre à ceux qui l’empruntent d’être à l’aise. Il y a un travail qui se fait mais nous allons voir comment accélérer le processus pour que nos routes soient en bon état », affirme le ministre. Concernant les ralentisseurs, « il y a une opération qui sera engagée pour détruire l’ensemble des ralentisseurs sauvages, de Bobo jusqu’à la frontière de Côte d’Ivoire en passant par Banfora », confie-t-il.  « La sécurité routière est l’affaire de tous. Chacun de nous doit jouer son rôle », insiste-t-il. De nombreux paramètres rentrent dans les accidents.

Tiendrebèogo Adama, président de la fédération nationale des acteurs de transports, tout en présentant ses condoléances aux familles ayant perdu leurs proches suite à des accidents, déclare : « Aucun transporteur n’achète son véhicule pour faire des accidents ». Il s’est toutefois réjouit des différentes propositions issues des échanges et pour lui, « les limiteurs de vitesse sont déjà installés dans les véhicules », précise-t-il. Par contre, « le gouvernement peut nous accompagner dans la formation des chauffeurs, la réparation des routes et les contrôles. Nous avons proposé une rencontre mensuelle avec les acteurs sur la question de la sécurité. Nous envisageons mettre des GPS sur tous les véhicules avec une centrale pour contrôler tous les véhicules », confie monsieur Tiendrebèogo.

Selon Rabo Brahima, président de l’union des chauffeurs du Burkina, « beaucoup de facteurs interviennent dans un accident. Il s’agit entre autres de l’excès de vitesse, la fatigue, etc. Nous avons recommandé des formations au niveau des chauffeurs de bus, des recyclages, des suivis médicaux pour minimiser ces risques », indique-t-il. « Les mesures sont prises mais il faut des suivis », propose Rabo Brahima. À travers cette rencontre, le gouvernement compte donc relever le défi de la sécurité routière.

 

 

 

 

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