Roch Marc Christian Kaboré à feu Salif Diallo : « Salif Diallo, tu n’as pas vécu pour rien ».

Le Burkina Faso a rendu un hommage digne de son rend à feu Salif Diallo. Autorités comme anonymes, tous réunis, ont rendu hommage à « l’intrépide combattant de la liberté, de la démocratie et la justice », ce jeudi 24 aout 2017 à Ouagadougou au Palais des Sports de Ouaga 2000. A l’occasion, il a été élevé à titre posthume, à la dignité de grande croix de l’ordre national du Burkina Faso. Deux chefs d’Etas dont le Président nigérien Mahamadou Issoufou,  Alpha Kondé de la Guinée ont témoigné par leur présence, l’amitié qui les liait à illustre disparu.

Avant d’aller se reposer définitivement dans sa ville natale, Salif Diallo, qui, faut-il le rappeler, est décédé dans la nuit du vendredi au samedi 19 aout 2017, à Paris à l’âge de 60 ans. L’homme était de son temps. C’est le moindre que l’on puisse dire sur lui. Il a marqué plus de 30 années durant, la scène politique burkinabè. Comme le disait Jean Jaurès, je cite : « L’histoire, il y a ceux qui la font, ceux qui la vivent et ceux qui la raconte ». On peut le dire sans risque de se tromper qu’il a fait l’histoire de son pays pendant ces 3 derniers décennies. Il a mis tout le monde d’accord sur sa personnalité et sa conviction disait le président du groupe parlementaire UPC. L’hommage lui a été rendu ce jeudi 24 aout 2017 à Ouagadougou au Palais des Sports en présence de chefs d’Etats, Présidents d’Assemblées, de ministres, … de pays frères, venus rendre un dernier hommage à celui que l’on appelait amicalement « Gorba ».

Le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), a lui aussi rendu hommage à son « maitre à penser » au siège du parti. Par la voix du 1er Vice- Président, Simon Compaoré, laisse entendre que le MPP attend honoré sa mémoire en poursuivant son œuvre a savoir consolider la démocratie, le progrès et la justice. Pour Simon Compaoré, Salif Diallo est un corpus de valeurs. Combattant, génie politique, un convaincu, stratège, j’en oublie, sont les qualités que le ministre de la Sécurité concède à son compagnon de lutte. « Nous te remercions pour ta fidélité à tout épreuve », et de terminer les yeux noirs de tristesse, « Dors d’un sommeil de grand, Salif, Salif, Salif, goodbye ».

Pour le Président Mahamadou Issoufou, Salif Diallo était un fin politique dont l’engagement dépasse les frontières du Burkina Faso. C’est pourquoi, poursuit-il, la mort de l’homme ne fait pas pleurer que le Burkina Faso mais toute l’Afrique militante. A l’endroit du Président Kaboré, il dit ceci : « M. le Président du Faso, je devine ce vous avez perdu, j’imagine le désarroi des militants du MPP, le plus grand hommage que vous avez à rendre à la mémoire de Salif, c’est de poursuivre votre combat commun au nom des valeurs qui ont fondé votre action commune ».

Roch Marc Christian Kaboré, quant à lui, qualifie les circonstances qui les réunies ce jour, de triste et douloureuse. Il a fait une mention spéciale à l’homme pour son engagement sur la scène internationale afin de défendre et de servir  sans relâche les intérêts du Burkina et de l’Afrique. « J’exhorte tous les compatriotes éprouvés, les cadres de l’Etats, et la classe politique, à renouveler leurs engagement au service de la Nation », darde-t-il. Cet hommage national rendu à son compagnon, témoigne de sa valeur. Salif le « Baroudeur », durant tout son parcours politique, déclare le Président du Faso, a donné l’exemple d’un homme de conviction, courageux, tacticien et résolument déterminé à gagner tous les combats qu’il engageait. « Salif Diallo tu as été de tous les combats, tu n’auras pas vécu pour rien », conclut-il.

 

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