Quand la rentrée scolaire s’annonce ou arrive, que d’interrogations dans les têtes des parents d’élèves. En effet, ils cherchent par tous les moyens, à inscrire leurs enfants à l’école et ensuite pouvoir acheter leurs fournitures scolaires recommandées. Une période dans laquelle certains parents se retrouvent dans de véritables difficultés pour faute de moyens. C’est ainsi que Monsieur Salif Nikiema, conseiller à la chambre de commerce et par ailleurs secrétaire chargé du secteur informel au niveau du patronat burkinabè, a procédé ce samedi 28 septembre 2019 à Ouagadougou, à une remise de don, à un certain nombre de parents d’élèves, question pour lui de contribuer à amoindrir les charges auxquelles ils sont souvent confrontés.

C’est avec joie que des parents d’élèves ont reçu des lots de kits scolaires de la part de Salif Nikiema, ce samedi 28 septembre 2019 au grand marché de Ouagadougou. Selon le donateur, c’est une réflexion qui a été menée au sein des associations de ‘’Rood wooko’’, c’est-à-dire le grand marché, pour voir comment aider ceux qui doivent aller à l’école en octobre prochain. Et c’est pour ce faire, que « nous avons jugé bon de faire une modeste contribution pour aider les parents à venir à bout des difficultés ». Ce don est composé de cahiers, de livres, d’académies et des bics. A écouter donc le secrétaire chargé du secteur informel, le don peut être évalué à environ un (01) million de franc CFA.

Dans sa démarche, il a insisté sur le fait que le don en question soit une manière de pouvoir aider les enfants à aller à l’école en toute quiétude. Il faudra vraiment accompagner les parents d’élèves dans cette optique, car dit-il, « nous, nous n’avons pas eu la chance d’avancer dans les études, mais nous avons réfléchi et trouvé que l’école est une bonne chose pour ce qui est du développement du Burkina Faso ». Une façon de dire qu’il était important pour lui et les différentes associations qui ont soutenu l’initiative, de décharger un tant soit peu les parents, afin de pousser les enfants dans leurs études. Il a continué en indiquant que « sans connaissance, l’on ne peut rien faire ».

A en croire un des bénéficiaires, il y a lieu de féliciter cette charité de bonne volonté, parce que selon son propos, il y a des gens qui peuvent s’occuper de l’école de leurs enfants sans aucune difficulté, mais d’autres par contre n’ont pas les moyens nécessaires pour le faire. C’est pourquoi le don de monsieur Nikièma est un soulagement pour certains qui ne savaient pas comment se débrouiller. Il a profité de cette occasion pour lancer un appel aux autres opérateurs économiques à emboiter le pas du conseiller à la chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso pour venir en aide aux personnes en difficultés.