Le nouveau gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun a été installé le 27 septembre 2017. La salle de réunion du conseil régional de la Boucle du Mouhoun a abrité la cérémonie d’installation de Edgard Sié Sou ,présidé par le secrétaire d’Etat chargé de la décentralisation Alfred Gouba en présence de ses collègues parents et amis.

C’est Edgard Sié Sou qui succède à Justin Somé à la tête de la région de la Boucle du Mouhoun. Nommé en conseil des ministres en sa séance du 6 septembre dernier c’est le 27 septembre 2017, en présence de ses collègues, collaborateurs, parents et amis qu’il a été installé dans ses fonctions de gouverneur par le secrétaire d’Etat en charge de la décentralisation Alfred Gouba. « De directeur général de l’administration du territoire vous quittez le stratégique pour embrasser la carrière de l’opérationnelle » a t’il lancé à l’ endroit du nouveau gouverneur. Selon le secrétaire d’Etat, la mission qui attend le nouveau gouverneur est immense et ce situe entre autre sur la représentation de l’Etat ; la coordination et l’exercice de la puissance publique dans la région ; l’organisation administrative du territoire et l’attribution des chefs de circonscription administrative. Selon les textes, Edgard Sié Sou est donc désormais dépositaire de l’autorité de l’Etat à la région de la Boucle du Mouhoun , représentant du chef de l’ Etat , délégué du gouvernement et représentant de chaque ministre dans la région.

 

Pour Edgard Sié Sou, le nouveau gouverneur de la Boucle du Mouhoun « c’est une forte émotion après cette cérémonie mais beaucoup de sérénité pour dire que nous prenons l’engagement de poursuivre les chantiers qui avaient été ouverts, travailler de telle sorte que l’ensemble des forces vives se retrouvent afin que nous menions le combat pour développer cette région». Edgard sié Sou entend œuvrer à la coordination de l’ensemble des services au niveau de la région et faire en sorte qu’il ait une synergie d’action pour atteindre les objectifs qui leur sont assignés. « Les priorités c’est faire en sorte que les grands chantiers qui sont ouverts en terme de sécurité de santé d’infrastructure routière, d’environnement qu’on puisse donc les aborder et faire ce que nous devons faire. »a-t-il ajouté.

Charles le Bon