Quand une OSC fustige le syndicat des agents du trésor public

Le Mouvement pour l’Engagement et le Reveil Citoyen (MERCI) a initié une conférence de presse ce lundi 24 avril 2017 à Ouagadougou. La quetion de la réconciliation nationale entamée par la CODER à la situation sécuritaire, les grèves à répétition, en passant par la cherté de la vie et le manque d’infrastructures routières sont passés au peigne fin par le mouvement.

D’après le président du MERCI, Yobo Abdoulaye, la démarche de reconcilation initiée par la CODER, est emprunte d’un esprit contraire à la Reconciliation. Elle est montée au creneau ce lundi 24 avril 2017 au cours d’une conference de presse pour se faire entendre.

“Cette attitude de la CODER ressemble à du déjà vu”, indique M. Yobo. En effet, le mouvement MERCI reproche à la CODER de plutôt négocier une reconciliation entre les politiciens qu’entre les véritables victimes de l’insurrection et du coup d’Etat manqués. Yobo Abdoulaye et ses camarades ne sont pas passés par quatre chemins pour fustiger les syndicats notamment celui du Trésor Public. En effet, pour le MERCI, l’atitude de ce syndicat contribuera à gangrener et à entraver la bonne marche du service public et par richochet le bien-être de tous les burkinabè. Il n’arrive pas à comprendre que ceux qui sont censés renflouer les caisses de l’Etat refusent à chaque moment de travailler surtout dans ces instants difficiles pour le Burkina Faso.

Si le Mouvement pour l’Engagement et le Réveil Citoyen félicite les Forces de Défense et de Sécurite pour leurs actions salutaires au nord du pays, il interpèle cependant le gouvernement à redoubler d’effort. Le MERCI préconise l’amelioration des conditions de travail des FDS.

La hausse des prix des produits de grandes consommation est préoccupante à en croire M Yobo. A ce sujet, il propose aux autorités de recruter au moins 5 jeunes de référence par quartier, qui représenteraient la population et viendront en appui au service de contrôle des prix. Quant aux infrastructures routières, là aussi le MERCI est plus ou moins satisfait du travail du ministre en charge de cette question. Il le qualifie de dynamique en se sens que beaucoup de routes ont pu être réhabilitées ou réalisées. Cependant, l’arbre ne doit pas cacher la forêt. Yobo Abdoulaye et ses camarades souhaitent voire d’avantage de routes bitumées. Ils demandent en outre, que les routes non bitumées dans les centres urbains, soient arrosées aux heures de pointes. Toute chose qui permettra de diminuer un tant soit peu l’ampleur de la poussière et éviter les accidents, foi du président du MERCI.

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