Promotion du vivre ensemble : “Dialogue sans frontière” s’y implique à travers un symposium

L’association “Dialogue sans frontière“ a tenu une conférence de presse à Ouagadougou ce mardi 10 septembre 2019. L’objectif de cette rencontre avec les Hommes de médias est d’annoncer la tenue d’un symposium international de Ouagadougou dénommé “paix et société“ du 7 au 10 novembre 2019. Il s’agira lors de ce symposium de promouvoir la cohésion et le vivre ensemble au Burkina Faso. Ces activités se tiendront sous le parrainage de Christophe Joseph Marie  Dabiré, premier ministre burkinabè.

 

Dialogue sans frontière est une association à dimension continentale émanant des mouvements des acteurs en faveur du dialogue entre les peuples, les religions et les cultures en Afrique et dans la diaspora. C’est dans cette optique que ce symposium sera organisé par l’association afin d’être en parfait accord avec sa mission qui est de promouvoir la paix. Comme l’indique son nom, (dialogue) l’association privilégie le dialogue pour le bon vivre ensemble dans une société de paix.

« Nous voulons que Ouagadougou soit une plaque biennale ou nous pourrons à chaque fois célébrer le vivre ensemble » a laissé entendre Filippe Sawadogo, président de cette association. Pour lui, le Burkina Faso a une richesse qu’il faut mettre en valeur et ensemble regarder dans la même direction. L’objectif principal de ce projet est de contribuer à mieux comprendre la cohésion sociale au Burkina Faso. Il s’agira aussi, entre autre, d’analyser la problématique de la cohésion sociale et en décrire la réalité du Burkina Faso, d’impulser les actions de consolidation et de valorisation du capital social burkinabè, de prévenir des crises et des tensions interculturelles entre les communautés au Burkina Faso en renforçant les capacités des acteurs locaux, de l’administration et de la société civile, etc.

Selon le président de l’association, le Burkina Faso est riche de ses hommes, de ses femmes, de leurs valeurs d’intégrité et de leur travail. Il souligne l’importance des valeurs culturelles telle que le “rakiré“ ou la “parenté à plaisanterie“ qu’il cite à titre d’exemple qui agrémente le vivre ensemble dans la société. Selon son propos, le Burkina est une nation qui met en avant l’acceptation de l’autre qui est la base même du vivre ensemble. Ainsi, il souligne l’importance de l’éducation qui a un rôle très important à jouer dans sa quête de paix sociale. A l’en croire, c’est en se basant sur ses propres forces, ses propres valeurs que le Burkina atteindra le segment du développement. « Ce symposium est le chemin par lequel il faut passer afin de résoudre beaucoup de problème » a déclaré le représentant de la fondation HANNS SEIDEL. A l’entendre, cette fondation jouera le rôle d’accompagnant du projet.

Pour Fati Vicens membre de “Dialogue sans frontière“, le Burkina Faso dans sa diversité religieuse arrive à communiquer et a accepter les autres. « C’est une valeur que nous devons travailler à garder pour le bien de tous » a-t-elle précisé. Dans une optique collective de développer le Burkina Faso, l’implication de tous est importante et souhaiter.

Les journées du 7 au 10 novembre seront marquées par des ateliers, la promotion du panafricanisme. Le président a tenu à remercier les partenaires qui travaillent pour la réalisation de ces activités.

 

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