Promotion des Droits humains : un salon pour sensibiliser les Burkinabè

Ouagadougou, 30 nov. 2017, l’Association droits, liberté et démocratie (ADLD) en partenariat avec le journal ‘’Le chemin du droit’’, a ouvert jeudi, les travaux de la troisième édition du Salon du droit,  en vue de promouvoir les droits humains au Burkina Faso.

Selon le président du comité d’organisation (CO)  du Salon du droit, Dieudonné Lankoandé, les Burkinabè méconnaissent les règles du droit dans la société

Lankoandé a  expliqué que les Burkinabè  n’ont pas  l’habitude de  s’intéresser au fonctionnement de l’appareil judiciaire, attendent toujours un problème pour se référer à un avocat, à un huissier ou à un notaire en cas de besoin.

De son avis, les habitudes de la population doivent changer pour que l’Etat de droit soit vraiment une réalité  au pays des Hommes intègres.

C’est cette ignorance des textes qui  a prévalu à l’organisation du salon du droit,  pour favoriser la connaissance du droit et de la justice à tous les citoyens, s’est-il justifié.

«C’est une opportunité pour nous d’échanger avec les acteurs de la justice pour comprendre la notion du droit afin de permettre à notre population de s’imprégner de cette notion », a-t-il  soutenu.

Pour lui, cette troisième édition placée sous le thème « Médias et  droits humains » se tient du 30 novembre au 02 décembre 2017 et se veut être également un cadre de sensibilisation et de défense des droits humains.

«Il faut que nous connaissions qui fait quoi dans la société et quel est le rôle de  chaque acteur », a-t-il avancé.

Il a, en outre, précisé que des séances de formations et des projections de films vont être initiées pendant les soixante-douze heures de travaux afin de sensibiliser  et de dénoncer les violations des droits humains au Burkina et ailleurs.

Pour le président de la cérémonie, Abdoul Karim Sango, enseignant à l’Ecole nationale d’administration et de la magistrature (ENAM), les médias sont des acteurs  déterminants dans la protection des droits humains, lorsque ceux-ci sont violés dans un pays.

Il a souligné que  les médias doivent  mettre à nu les problèmes liés aux droits humains et qu’il appartient à la justice d’enclencher les poursuites pénales.

«C’est par l’action des médias que nous avons su qu’il y a des Noirs qui sont vendus en Libye», a- t-il illustré.

Agence d’Information du Burkina

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