Projet “Tuuma” au Burkina : former 4500 jeunes et créer 13000 emplois

Ce vendredi 22 mars 2019 s’est tenue à Ouagadougou, la cérémonie d’une signature de convention entre le bureau de l’Agence autrichienne pour le développement (ADA) au Burkina Faso et les présidents des conseils régionaux.

Cette signature marque la mise en œuvre de 24 projets dans cinq (5) zones du Burkina dont les bénéficiaires sont les jeunes et les femmes. Ce projet dénommé « Tuuma », est le fruit de la collaboration entre le Burkina et l’Autriche. L’occasion a été donnée au ministre du Commerce et de l’industrie, Harouna Kaboré de réaffirmer la volonté du gouvernement à œuvrer dans la création d’emplois au Burkina Faso.

« Tuuma » qui signifie “travail“ en langue mooré, est un projet d’appui à l’entrepreneuriat et à l’employabilité des jeunes et des femmes, mis en œuvre dans cinq (05) régions du Burkina Faso. La mise en œuvre de ce projet a diverses raisons dont, l’augmentation des opportunités économiques à travers la promotion de l’entrepreneuriat et de l’emploi en milieu rural, et aussi renforcer les capacités de soutien des acteurs locaux aux activités économiques. En effet, ces 24 projets ouvrent la voie à plus de 4000 emplois directs dans les cinq régions du Burkina, notamment les Cascades, les Hauts-Bassins, la Boucle du Mouhoun, le Nord et le Sahel. Ces projets sont financés par ADA et l’Union européenne (UE) à hauteur de 675.000.000 F CFA. Et cela, pour une période de mise en œuvre de 42 mois.

Selon Briac DEFFOBIS, représentant de l’UE  « “Tuuma“ est un vrai cofinancement entre la coopération autrichienne et l’UE. » Pour lui, c’est une opportunité « de démultiplier les points d’entrée pour apporter une réponse flexible et rapide au nombreux défis », telles que la gestion des migrations, la promotion de la stabilité et de la sécurité, des créations d’emplois, et bien d’autres.

A en croire Christian Géosits, Chef de bureau de la coopération autrichienne, « ce projet est une émanation de l’initiative prise par l’UE en 2015 lors du sommet de la valette, de mettre en place le Fonds fiduciaire d’urgence pour le sahel » afin d’apporter des solutions aux causes des instabilités, des migrations irrégulières et des déplacements forcés des populations. Monsieur Géosits précise que les groupes cibles et parties prenantes, incluent entre autres, les jeunes dont l’âge est compris entre 15 et 35 ans, les femmes, le secteur privé en règle générale, et les autorités locales. Le chef de bureau termine ses propos en encourageant les présidents des conseils régionaux à « assurer une gestion transparente en participation inclusive et dans un esprit d’équité, d’égalité et sans discrimination ».

« Ce projet permettra de former 4500 jeunes » et la création de 13000 emplois qui permettront au Burkina de « lutter contre le chômage et d’émerger davantage », a expliqué le ministre burkinabè du Commerce et de l’industrie, Harouna Kaboré. Selon lui c’est « un grand projet », vu qu’il rentre également dans la mise en œuvre des objectifs du Plan national pour le développement économique et social (PNDES) et le développement du capital humain.

Le représentant des bénéficiaires du projet, Célestin Koussoubé a, au nom des principaux concernés pour ce projet, remercié la coopération autrichienne et l’UE pour ce soutien. « Cela va permettre de booster le développement dans les zones rurales », a rassuré monsieur Kousoubé. Il termine ses propos en précisant que « les régions aussi, ont apporté leur contribution pour que le projet puisse répondre aux attentes des populations. »

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