Procès du putsch : « Vraiment je ne sais pas…», dixit le général Diendéré concernant le commanditaire du putsch

Deuxième jour d’audition du général Gilbert Diendéré, des révélations se poursuivent toujours ce mardi 27 novembre 2018 du côté de Ouaga 2000. L’accusé du jour qui n’est autre que le présumé cerveau du coup d’État semble se défaire de cette qualification. Il ne rentre certes pas dans le but du sujet mais continue plutôt sa série de révélations tout en jouant le rôle d’un défenseur du Régiment de sécurité présidentiel (RSP) déchu.

« Vraiment je ne sais pas, je ne peux pas dire qui a ordonné, qui a commandité. Ce que je peux dire, deux personnes m’ont appelé pour dire que les autorités de la transition ont été arrêtées ». Tels sont les propos du général Gilbert Diendéré en ce deuxième jour d’audition à la question de savoir qui a commandité l’acte du putsch . Dans la narration du Général Diendéré, il ressort que c’est l’Adjudant-chef Moussa Nébié dit Rambo et l’adjudant Jean Florent Nion qui ont été désignés par une tierce personne pour venir le chercher.

A la question de savoir, s’il y avait d’autres identités d’exécutants à dévoiler, il répond : « ils ne m’ont pas donné et je n’ai pas cherché à le savoir. J’ai pris le problème dans son ensemble donc je n’ai pas cherché à savoir qui a fait quoi ». Dans ses révélations, l’accusé confie que l’ex premier ministre a prélevé la somme de 100 millions au trésor pour une mission en Angola dans le but « de chercher des moyens, des mercenaires, car il ne maîtrisait plus ce qui se passait au sein de l’armée ».

Par ailleurs, l’accusé a abordé le cas de la situation sécuritaire tout en dévoilant que « le RSP est un maillon important dans la lutte contre le terrorisme ».

 

 

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