Attaque de la poudrière de Yimdi : Un véritable travail de professionnel

Le procès des militaires inculpés dans l’attaque de la poudrière de Yimdi s’est ouvert le mardi 28 mars. Tous les inculpées sont passés devant le juge  pour se défendre des faits qui leurs  sont reprochés. Plusieurs d’entre eux ont nié ces faits. D’autres l’ont reconnu en expliquant clairement les raisons. Le procès met à nu  une véritable histoire stupéfiante et pathétique garnie  d’un manège  professionnel.

Les ex RSP impliqués dans l’affaire de l’attaque de la poudrière de Yimdi ont nié les faits qui leur sont reprochés pour la plupart. D’autres à l’instar du Sergent-Chef Ali Sanou, le cerveau de cette machination, a répondu « affirmatif » à ses accusations ainsi que le Sergent Allo Stanislas Poda. Le Sergent-Chef Ali Sanou doué d’une intelligence surprenante et d’une malice militaire a pu réunir ses camarades par des astuces divers. Ce plan d’attaque selon son explication tous l’ignorait car chez eux « c’est sur le lieu que l’on dévoile la mission ». Tous réunis la mission pouvait commencée, mais l’ordre était donné de ne pas faire de blessé. L’objectif était de récupérer des armes pour libérer leurs supérieurs hiérarchiques. La formation en technique commando les a énormément servir dans cette manœuvre.  Toutefois le plan va un peu tourné  à la dérive car ils ne trouvaient pas les armes désirées à savoir les roquettes et les RPG7. C’est ainsi qu’ils prendront quand même les kalachnikovs que détenaient les gardes.Selon le Sergent-chef, il a muri cette idée tout seul. Il a présenté ses excuses auprès de ses camarades d’armes pour les avoir embarqué dans cette aventure.

La plupart des militaires qui se sont enfuis « désertion en temps de paix » y  étaient obligés, selon le dire de chacun pour « sauver sa peau ». Pouvons-nous conclure que la désertion vers la Côte d’Ivoire était-elle une simple et pure coïncidence ? Pourquoi le nom de Yacouba Zida revient-il encore dans ce procès ? En à croire, beaucoup de secrets restent encore à découvrir dans cette série d’événements.

Les témoins qui comparaitront ce lundi 3 avril permettront d’être fixé sur la vérité.

 

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