Prévention de la criminalité : Un atelier de validation pour mieux lutter contre la prolifération des armes à feu

Pour mieux lutter contre la prolifération des armes à feu, le Burkina Faso bénéficie de l’assistance des partenaires techniques et financiers

Le Burkina Faso, à l’instar de tous les pays du Sahel, fait face, depuis plus d’une décennie à des menaces sécuritaires multiformes et interconnectées dont le terrorisme, la criminalité transnationale organisée et les trafics illicites d’armes à feu.

Conscient de cette responsabilité régalienne de protéger les personnes et leurs biens et de garantir la stabilité du pays, le Gouvernement a mis en place des dispositifs et mécanismes de réponses au rang desquels la Commission Nationale de lutte contre la Prolifération des Armes Légères (CNLPAL).

Dans cette dynamique, des partenariats techniques et financiers ont également été noués, notamment avec l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC), pour assurer une meilleure prévention de la criminalité organisée et une justice pénale efficace à travers le renforcement des capacités des agents chargés de l’application des lois et l’adaptation de l’arsenal juridico-institutionnel du Burkina Faso aux complexes défis sécuritaires actuels et autres engagements internationaux du pays.

Ainsi, un atelier de formation sur « les investigations et poursuites pénales des infractions liées aux armes à feu » est programmé du 27 au 31 mars 2017avec l’UNODC, soutenu financièrement par le Royaume du Danemark dans le cadre de la mise en œuvre dela Stratégie Intégrée des Nations Unies pour le Sahel (SINUS). La formation est destinée aux praticiens du droit, en particulier les Hommes de loi mais aussi les législateurs et autres acteurs de la société civile. L’objectif global est de définir, développer et promouvoir les standards les plus élevés en matière d’enquête et de poursuite des trafics illicites d’armes à feu

Dans la perspective de l’adaptation de l’arsenal juridico-institutionnel du Burkina Faso aux complexes défis sécuritaires actuels et autres engagements internationaux en matière de lutte contre la fabrication et le trafic illicites des armes à feu, L’ONUDC et le Centre Régional des Nations Unies pour la Paix et le Désarmement en Afrique (UNREC) se sont également associés pour soutenir le Gouvernement à parachever ce volet à travers la tenue d’un atelier, prévu du 28 au 30 Mars 2017, pour la validation de l’avant-projet de loi sur les armes à feu au Burkina Fasoet son décret d’application.

Cet atelier de validation permettra donc aux experts nationaux avec l’appuides partenaires internationaux,d’affiner l’avant-projet de loi et son décret d’applicationqui sera soumis auGouvernement afin que le processus de son éventuelle adoption puisse être déclenchéselon les mécanismes appropriés.

Une cérémonie solennelle d’ouverture des deux ateliers est prévue ce mardi 28 mars 2017 à 9h00 à l’Hôtel Sopatel Silmandé. Cette cérémonie est placée sous le patronage de Monsieur Simon COMPAORE, Ministre d’Etat, Ministre de la Sécurité et sous le parrainage de Monsieur René Bessolè BAGORO, Ministre de la Justice, des Droits Humains, de la Promotion Civique, Garde des Sceaux.

La cérémonie verra la présence de chefs d’agences du système des Nations Unies ainsi que de partenaires techniques et financiers comme le Danemark, le Japon, et l’Allemagne.

Secrétariat Permanent de la Commission Nationale de Lutte

contre la Prolifération des Armes Légères (SP/CNLPAL)

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