Police nationale : L’Unapol invite les autorités à garder un œil sur leur plateforme révendicative

 

L’Union police nationale (UNAPOL)n le Syndicat des agents de la police burkinabè a animé une conférence de presse à Ouagadougou pour s’exprimer sur la question du Service payé de la Police et sur les difficultés que rencontrent les agents dans l’exercice de leur fonction. C’était ce lundi 20 mars 2017 au Centre national de presse Norbert Zongo.

La conférence de presse de l’UNAPOL était animée  par le Secrétaire général, le Commissaire de police Wakilou Senou. Il a expliqué que les mouvements d’humeur des policiers qui se font de plus en plus parler d’eux, sont la résultante d’une mauvaise gestion du Service payé et de ses textes. C’est pourquoi, l’UNAPOL a exigé de l’autorité qu’elle s’engage à réviser les textes et surtout de prendre les dispositions pour assurer la transparence dans la gestion de ce service.

Le Secrétaire général du Syndicat a en outre fait un point sur l’état d’avancement de leur plateforme minimale. Il a indiqué que la plateforme minimale de l’UNAPOL est constituée de cinq points. Et selon le Commissaire Wakilou Senou, si les autorités du Ministère de la sécurité s’étaient engagées à satisfaire cette plateforme, les soubresauts auxquels nous assistons dans les casernes des policiers auraient été évités. L’UNAPOL dit constater avec étonnement que pour répondre aux différentes revendications consignées dans leur plateforme, le ministère a mis en place une Commission condamnée à produire un document qui ne prendra pas en compte les intérêts généraux des policiers.

La conférence de presse a permis au Secrétaire général de l’Union police nationale de s’exprimer sur les conditions de travail des agents de la police nationale au Nord du Burkina, de faire un zoom sur « le compte 49 » et donner son avis sur la question des policiers radiés de 2011.

Sur ce dernier point, Wakilou Senou s’est dit favorable à une réintégration des policiers radiés de 2011 dans la mesure où ces radiations ont été faite dans la plus grande opacité et surtout au bon gré de la hiérarchie policière qui entendait se venger de certains agents.

 

 

 

 

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