L’épouse du chef de l’Etat a reçu en audience le 23 Juin 2017 à son cabinet, la représentante de l’UNICEF, Madame Anne VINCENT. Mme VINCENT était accompagné de Madame Guirlene Chéry FREDERIC, Chef protection de l’enfance à l’UNICEF et de Mr Modeste YAMEOGO, chef de la cellule communication et protocole. Les échanges ont porté essentiellement sur l’offre des services de néonatalogie au Burkina Faso et son optimisation.

Mme Sika KABORE, dans son mot introductif, a tenu à remercier la délégation conduite par Mme VINCENT mais aussi l’UNICEF en tant qu’institution œuvrant au Burkina pour la survie de l’enfant. Leurs échanges ont porté essentiellement sur la survie de l’enfant prématuré au Burkina Faso en raison de l’insuffisance de l’offre de soins au profit du grand prématuré. Pour ce faire, Mme KABORE a souhaité que l’UNICEF en fasse une priorité en aidant le Burkina à trouver des solutions idoines pour la survie du grand prématuré car, chaque enfant, aussi prématuré soit-il, compte pour le développement du Burkina Faso. Ceci devrait passer nécessairement par diverses étapes que sont :

• l’état des lieux,

• le renforcement de l’offre de couveuses,

• la formation des prestataires à l’utilisation et à la maintenance des couveuses ainsi qu’à la gestion du prématuré dans un incubateur. Il faut noter que le parc actuel est vétuste et les couveuses sont de marques différentes, ce qui n’en facilite pas l’organisation de la maintenance ;

• la mise en place d’une plateforme d’accès à la base de données pour le référencement des couveuses ;

• la mise en place d’un réseau de périnatalité.

Pr Charlemagne OUEDRAOGO, Gynécologue Obstétricien, a insisté sur la formation du personnel des services de néonatalogie dans la manipulation des équipements, la mise en réseau des services de néonatalogie afin de mieux gérer la disponibilité des couveuses pour une meilleure prise en charge des grands prématurés.

La représentante de l’UNICEF après une analyse de la situation et des interventions de son organisation, a reconnu que cette question de la gestion du grand prématuré constitue le maillon faible de leur dispositif, étant donné que l’UNICEF a vocation de s’occuper de problèmes généraux et non de questions spéciales. Elle reconnait l’importance des soins spéciaux à offrir au grand prématuré afin de réduire la mortalité néonatale. Cette préoccupation devrait trouver solution dans le dispositif de la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile. Pour terminer, Mme VINCENT a promis d’en faire une priorité de son mandat au Burkina.