La Coordination des élèves et étudiants burkinabè était face à la presse ce mercredi 15 février 2017 à Ouagadougou. Il s’est agi pour cette structure de se prononcer sur la crise qui secoue les différents établissements de la ville de Niangoloko.

Depuis le mois de novembre 2016, les établissements de la ville de Niangoloko traversent une crise sans précèdent qui déteint sur la sérénité du climat social dans cette partie du Burkina Faso. Selon le porte-parole de la Coordination des élèves et étudiants burkinabè, Vincent Bado, cette crise est née de la volonté des responsables d’établissement de renier le droit des élèves à la liberté d’association. Il explique en effet que les responsables des lycées de Niangoloko refusent de reconnaitre la légitimité du procès-verbal de l’Assemblée générale des élèves qui a abouti à la mise en place d’un nouveau bureau de l’Association des scolaires de la Comoé. Et toute la crise tourne autour de la reconnaissance de ce bureau.

Pour le porte-parole de la CEEB, les responsables de ces établissements ne visent autre objectif que le démantèlement d’une association qui pourra être mettre à mal leur plan d’exploitation et de détournement de fonds aux détriments des élèves. C’est pourquoi, la CEEB a invité l’ensemble des scolaires de la Comoé à n’épargner aucun effort pour que leur bureau soit reconnu et à rester mobilisé derrière ce bureau afin que les plans malsains des responsables puissent être démantelés.