Nécrologie : “le maestro” repose désormais au cimetière municipal de Gounghin

Décédé le dimanche 18 février 2018, le cinéaste Idrissa Ouédraogo a été inhumé, le mardi 20 février 2018 au cimetière municipal de Gounghin de Ouagadougou, en présence de parents, autorités administratives, politiques et anciens collègues.

Partie de son domicile sis à dassasgho aux environs de 15h, la dépouille du cinéaste, Idrissa Ouédraogo a fait successivement escale à la Place des cinéastes et au siège du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). A ces différents lieux, des autorités administratives, politiques et des acteurs culturels ont présenté les condoléances des populations à la famille du regretté.

Ensuit le cap est mis sur le cimetière municipal de Gounghin. Une ambiance pleine d’émotions dans la soirée du mardi 20 février 2018 à Ouagadougou. L’icône du cinéma burkinabè et africain, Idrissa Ouédraogo, décédée le dimanche 18 février 2018, y a été inhumée.

« Que ton âme repose en paix et que «le Bon Dieu console les cœurs de ses proches», voici les derniers souhaits du peuple burkinabè à l’homme qui aurait fait tache d’huile dans le 7e Art. Au siège du FESPACO, il a reçu les honneurs des responsables de la biennale du cinéma africain à travers un trophée ‘’Etalon FESPACO 1991’’. Au cimetière municipal de Gounghin, les autorités politiques et les acteurs culturels lui ont rendu un dernier hommage à travers une cérémonie de décoration.

«Ouédraogo Idrissa, au nom du Président du Faso et en vertu des pouvoirs qui nous sont conférés…». C’est en ces termes que le Haut représentant du chef de l’Etat, Moumina Chériff Sy a élevé le défunt, à titre posthume à la dignité de Grand Officier de l’Ordre national.

Après bien sûr avoir dressé le parcours professionnel du regretté. Le président de l’Union nationale des cinéastes du Burkina (UNCB), Emmanuel Sanou a, à son tour souligné qu’il s’agit d’une perte énorme  pour le cinéma burkinabè et du monde, en ce sens que le maestro ne participera pas au cinquantenaire du FESPACO.

Pour la représentante de la famille du défunt, Noura Ouédrago, par ailleurs fille du regretté, le maestro enseignait à ses enfants le sens de la fraternité, de la solidarité et du partage. « Papa, tu vas nous manquer. Mais ton souvenir et tes conseils resteront dans nos mémoires », a-t-elle conclu.

 

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