Les 26, 27 et 28 octobre 2018 se tiendra à Dédougou, un festival connu sous le nom de « Mouhoun festival des arts ». A cette occasion, les artistes pourront montrer leur savoir faire à travers le thème choisi : “la place de l’industrie culturelle dans le développement d’un pays : cas du Burkina Faso”.

Aura lieu à Dédougou les 26, 27 et 28 octobre, la deuxième édition du festival « Mouhoun festival des arts » dont Koté Sydi Aboubacar plus connu sous le nom de Absiko, est le promoteur. Cette année l’instrument à l’honneur est le djembé. « L’objectif premier de ce festival, c’est de permettre aux artistes de pouvoir s’exprimer, d’avoir un cadre digne de ce nom afin de se vendre au monde entier. », a-t-il laissé entendre et d’ajouter : « la région de la boucle du Mouhoun est l’une des régions les plus diversifiées en matière de culture parce que c’est une région où il y a un important brassage interethnique. L’objectif pour nous, c’est aussi de promouvoir cette diversité culturelle. C’est une occasion de permettre au monde entier de venir découvrir cette diversité également.» En effet Mouhoun festival, c’est aussi une rue marchande, de la gastronomie des échanges par des conférences autour du thème : “la place de l’industrie culturelle dans le développement d’un pays : cas du Burkina Faso”.

Pour répondre à la question de savoir s’il y a des difficultés rencontrées lors de cette organisation, Absiko affirme que « les péripéties que nous rencontrons, c’est justement que les autorités ne comprennent forcément pas nos projets. La plupart du temps, elles prennent le bateau en cours. Et elles disent que la jeunesse n’innove pas, qu’elle ne crée pas d’emplois. Je pense que c’est un emploi en quelque sorte que nous créons parce que quand on parle de festival, c’est aussi un moteur de développement pour le pays. Le problème c’est qu’il y a la non adhésion des autorités, des partenaires économiques et les mécènes qui ne sont pas forcément au rendez-vous. » Au delà de toutes ces péripéties, Absiko ne se plaint pas de l’organisation. « Ce qui nous fait plaisir en dehors de tout ça, c’est que la population a compris dès la première édition, donc on ne peut qu’être satisfait. », se réjouit-il.

Par ailleurs, le jeune promoteur lance un appel à toute la population de Dédougou particulièrement à la jeunesse. « J’invite la population de Dédougou, surtout la jeunesse à participer massivement au festival qui n’est autre que le leur. L’initiative est peut-être venue d’une personne mais que le festival puisse continuer chaque année, même à l’absence du promoteur, est aussi l’un de nos objectifs », a-t-il indiqué.