Modernisation des cartes grises et plaques d’immatriculation : Les Burkinabé ont un délai de trois (3) ans pour se mettre à jour

 

Le ministre des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, a tenu une conférence de presse ce mercredi à Ouagadougou, au sein de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile du Burkina (ANAC). Il s’est agi, pour le ministre Vincent Dabilgou, d’expliciter le projet qui porte sur la modernisation et la sécurisation des titres de transport et Ré-immatriculation des véhicules.

La conférence de presse qui s’est tenue dans la matinée de ce mercredi 14 aout 2019, s’est inscrite dans le cadre de la communication du projet de modernisation et de sécurisation des titres de transport et Ré-immatriculation des véhicules. En effet, les conférenciers du jour ont échangé sur l’importance de ce projet qui est déjà opérationnel et sur des éléments d’information, dans le cadre des réformes majeures, que le gouvernement a entreprises notamment celle de la modernisation et de la sécurisation des titres de transports (carte grise et plaque d’immatriculation).

Selon le ministre des transports, Vincent Dabilgou, des véhicules avec de nouvelles plaques d’immatriculation, circulent depuis le 09 juillet 2019. Il s’agit selon lui, d’un échantillon de plaques, qui est conforme à ce qui était prévu dans l’axe 3 du Plan National de Développement Économique et Social (PNDES). Ce projet n’a pas pour but d’enrichir le budget de l’État mais s’inscrit dans un objectif technique et sécuritaire. En plus, l’ancien système était désuet et nécessitait un changement. Dans le domaine des transports, les cas de fraudes sont récurrents. Par ailleurs, ils engendrent des maux au sein de la société comme l’insécurité routière, l’insécurité financière mais aussi de l’insécurité publique et juridique. Cette modernisation consistera à bloquer toute manipulation frauduleuse et à garantir une sécurité. Selon ces conférenciers, le nouveau système comporte des innovations majeures à savoir, une visibilité des plaques d’immatriculation, un nouveau système de numérotation, une identification plus efficace des propriétaires des engins, une catégorisation des engins…

« Vu le taux d’équipement en voiture et en moto ici au Burkina Faso qui est très élevé, le gouvernement a été obligé de voir comment nous allons mieux sécuriser l’ensemble de processus, qui immatricule et qui identifie les véhicules et les autos dans notre pays », explique le ministre Vincent Dabilgou tout en déplorant que « le système d’immatriculation qui existe, est arrivé aujourd’hui à un stade où il n’est plus possible de générer de nouvelles cartes et immatriculations ». Il ne manquera pas d’affirmer que les services techniques ‘’jonglaient’’ pour trouver à tout un chacun, des cartes grises et des numéros d’immatriculation. Par ailleurs, le ministre a salué ceux qui ont mis en place ce système et qui l’ont maintenu pendant 25 ans, alors qu’il était prévu pour une durée de 10 ans.

D’après Jean Claude ZONGO, ce projet a nécessité 15 milliards 319 millions de franc CFA. Selon lui, des équipements vont être fournis aux forces de contrôles. Ceci, afin qu’ils identifient et authentifient les nouvelles cartes grises dans la logique de sécurisation.

Par ailleurs, le ministre invite la population à faire l’effort d’accomplir les formalités et à se présenter volontairement aux services des transports pour avoir l’assurance de l’authenticité de leur carte.

Ce projet de modernisation et de sécurisation des titres de transport et la ré-immatriculation des véhicules au Burkina Faso, est d’une durée de cinq (05) ans. En outre, il est accordé aux usagers, trois (03) ans pour se procurer des nouvelles cartes grises et immatriculations. Quant aux prix qui ont été étudiés, ils varient selon le besoin, remplacement ou renouvellement 6000 FCFA, mise en circulation 22 000 FCFA pour les motos et tricycles, puis 66 000 FCFA et 94 000 FCFA pour les véhicules charges utiles, le changement de propriétaire de l’engin, le duplicata, le changement de régime douanier…

Les formules d’inscriptions, quant à elles, sont disponibles sur le www.dgttm.net. Le ministre a, par ailleurs, annoncé de nouveaux projets en vue comme, la modernisation des auto-écoles, le permis obligatoire pour les engins à deux roues et la modernisation des transports en commun. Il appelle ainsi tous les usagers à s’inscrire dans cette modernisation.

 

Laetitia TRAORE

Stagiaire

 

 

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