Le ministère des sports et des loisirs a convié les Hommes de Médias à une conférence de presse ce jeudi 27 février 2020 à Ouagadougou. Faire le bilan des réalisations de ce département ministériel au cours de l’année 2019, est l’objectif premier de cette rencontre.

C’est l’année 2020. Il est temps pour le ministre des sports et des loisirs, Daouda Azoupiou, de faire le point de l’année écoulée et de dégager des perspectives pour celle à venir. Il s’agit de mettre en lumière les différentes réalisations du ministère, entrant dans le cadre de l’atteinte des Objectifs du développement durable (ODD), de ceux du Plan national de développement économique et social (PNDES), mais aussi du programme présidentiel à l’horizon 2020.

A travers la création de richesse et d’emplois, le ministère se donne pour ambition majeure le développement du capital humain, dans le but de faire du domaine des sports et des loisirs un véritable facteur de croissance de l’économie nationale. « Cela induit, d’adopter un nouveau paradigme et d’avoir une vision claire des actions à entreprendre en vue de leur hiérarchisation et en vue surtout, de mieux rentabiliser les interventions dans le domaine », a laissé entendre le ministre. Diverses réalisations ont été menées, tant dans le milieu du sport que du loisir. Il s’agit entre autres, de l’amélioration du pilotage et du soutien aux services du ministère, du renforcement des capacités des acteurs du sport, de la promotion de l’entrepreneuriat dans le domaine des sports et des loisirs.

Beaucoup d’infrastructures ont été réalisées dont le but est de mettre à la disposition des populations, des lieux de pratiques et d’épanouissements. C’est ainsi qu’un projet d’aménagement de 350 terrains de proximité sur tout le territoire national, a été mis en place. En ce qui concerne les infrastructures en souffrance, « la réflexion sur la problématique » a été menée. Il y a 17 normes internationales qui encadrent la réalisation des infrastructures et l’acquisition des équipements des sports. Le ministre déclare alors que « d’un coût de 5 millions de FCFA, ces normes sont désormais une référence pour la réalisation d’infrastructures de qualité et adaptées à la pratique. »

Par ailleurs, l’on constate des infrastructures réalisées qui, en seulement quelques temps, sont dans de mauvais états. Il s’agit notamment des stades synthétiques construits dans les villes comme Dédougou, Gaoua, ou Pô. Le ministre a reconnu la “non-maîtrise“ de ces genres de construction par les entreprises qui, à leur tour, ont reconnu que cette construction est une première dans leur réalisation. Cependant, il rassure qu’un travail de réhabilitation sera fait. Aussi, le Burkina Faso se portera candidat à l’organisation des jeux africains de 2027. Pour cela, les infrastructures doivent être en bon état pour permettre l’organisation de cet évènement sportif. « Le Burkina Faso est en bonne position et doit donc travailler à être prêt », a déclaré Daouda Azoupiou.

Il faut noter que le ministère a annoncé la normalisation de plusieurs infrastructures dont le stade du 4 août de Ouagadougou et le stade Aboubacar Sangoulé Lamizana de Bobo-Dioulasso. Celui de Ouagadougou épongera un budget de 10 milliards de FCFA. Après études, selon le ministre, le budget du stade de Bobo-Dioulasso sera dévoilé. « De brillantes performances ont été enregistrées dans certaines disciplines sportives telles que l’athlétisme, le football, le cyclisme, les sports de combat, favorisant ainsi le rayonnement international du Burkina Faso », s’est réjoui le ministre.