Le Syndicat National des Administrateurs Civils, des Secrétaires et Adjoints Administratifs du Burkina (SNACSAB), est en sit-in de 48  heures à compter  de ce lundi 10 juillet 2017. Une plateforme revendicative de 29  points, déposée depuis le 26 avril 2017, n’a connu aucune avancée significative selon son Secrétaire général. Après ce sit-in, Adama Idiga et ses camarades entendent durcir le ton.

« Non à la clochardisation des Administrateurs, nous exigeons une prise en charge des astreintes particulières de nos membres », se sont là quelques  slogans inscrits  sur des banderoles pour dénoncer la mauvaise condition de travail et de vie des Administrateurs Civils. Annoncé au cours d’une conférence de presse, le Syndicat National des Administrateurs Civils, des Secrétaires et Adjoints Administratifs du Burkina (SNACSAB) a mis ses menaces en exécution. En effet, ils sont en sit-in de 48 heures à compter de ce lundi 10 juillet 2017.

« Nous sommes en sit-in ce lundi 10 juillet 2017, pour demander au gouvernement d’améliorer nos conditions de vie et de travail », laisse entendre Adama Idiga, Secrétaire général du SNACSAB. En effet, il indique que son syndicat a déposé sa plateforme revendicative depuis le 26 avril 2017. Cette plateforme, précise-t-il, comprend 29 au total. Parmi ces points, nous pouvons retenir l’adoption d’un plan de carrière, d’une loi professionnalisant le corps des administrateurs civils, la réfection ou construction de bâtiments administratifs ainsi que les résidences des Préfets et Hauts commissaires, entre autres. « Sur les 29 points que compte notre plateforme, un seul point est en phase d’être résolu à savoir l’adoption d’une loi professionnalisant le corps », déplore M. Idiga.

Le SNACSAB, ne compte pas baisser les bras. En effet, le SG du syndicat annonce qu’après le sit-in, si rien n’est fait, ils iront en grève très prochainement.