La confédération nationale de syndicat des taximètres et des acteurs des transports urbains du Burkina s’est exprimée par la voix de leur président, Emmanuel Nacoulama. Il a dans un premier temps lancer un appel à tous les taximen du Burkina  particulièrement  à ceux des villes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso de respecter les décisions du gouvernement.

« Compte tenue de ce fléau de coronavirus, nous savons qu’actuellement le phénomène est entrain de prendre de l’ampleur, et nous les taximètres nous véhiculons beaucoup de gens dans nos voitures. Donc la meilleure solution est que nous respectons ensemble les mesures du gouvernement, pour qu’ensemble nous luttons contre cette maladie. » A-t-il expliqué.

Pour lui, La solution n’est pas de réduire le nombre de passager dans les taxis, mais plutôt de cesser l’activité pour limiter davantage sa propagation. Aussi, il a recommandé l’arrêt des taxis moto qui prennent les passagers. « Nous allons donc arrêter nos activités et suivre l’évolution de la maladie, et s’il plait à Dieu, nous reprendrons dans de meilleures conditions. » a-t-il rassuré et d’ajouter « Je voudrais aussi profiter de votre micro pour lancer un appel au gouvernement, d’accompagner ses acteurs, parce que dans cette profession les gens subsistent au jour le jour, et s’ils arrêtent leur activité ça sera la pénurie. Actuellement il ya 20 000 taximètres dans ces deux grandes villes, et chaque taximètre a au moins 5 à 10 personnes à prendre en charge. Nous demandons au gouvernement de trouver un accompagnement pour soulager ces gens la. »

Même si le gouvernement dit manquer de ressources dans cette lutte contre la pandémie, Emmanuel Nacoulma a des propositions. « Nous demandons au gouvernement s’il peut avoir des vivres au moins un sac de riz ou de maïs pour chaque taximan, en plus de la somme de 50.000 FCFA par mois pour assurer la popote en attendant la fin de la crise. »

Enfin, le président de la confédération nationale de syndicat des taximètres et des acteurs des transports urbains du Burkina n’a pas manqué d’exprimer son mécontentement vis-à-vis de la situation. « On à des papiers administratifs, la  patente les visites technique, les assurances qui sont en train de périmer .Donc on lance un appel fort à l’endroit du gouvernement  de prendre des dispositions pour pallier à cela après cette crise. » A-t-il conclu.