Menace à l’arme chimique: Le Burkina se prépare en cas d’attaque chimique terroriste

L’ouverture de l’Atelier National sur l’assistance et la protection contre les armes chimiques s’est déroulée ce matin 12 avril 2017 à Ouagadougou. Plusieurs experts de l’Organisation pour l’interdiction des Armes chimiques étaient présents à cet atelier dont la mission est d’identifier les défis, besoins et mécanismes face aux incidents et attaques chimiques.

Avec la recrudescence des attaques terroristes et les incidents chimiques, il devenait plus que nécessaire de renforcer la résilience des forces de sécurités afin d’anticiper les incidents d’attaques chimiques au niveau régional. Heureusement,  il existe  un programme afrique dont la mission est “d’accompagner les Etat africains dans la mise en oeuvre de la Convention sur l’Interdiction des Armes Chimiques (CIAC)”, a indiqué Diallo Ousmane, Conseiller technique au Ministère de l’enseignement supérieur, représentant du ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation. Dans la sous région, c’est l’Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques (OIAC) et la CEDEAO qui pilotent ce “programme Afrique”.

L’OIAC a d’ailleurs choisi l’Ecole Nationale des Sapeurs-pompiers pour “abriter le centre de compétence régional en Assistance et Protection”.  L’atelier de ce jour a pour objectif  “d’évaluer dans quelle mésure l’académie des sapeurs pompiers de Bobo-Dioulasso peut servir de centre de formation régional pour les membres Etats de la CEDEAO” a précisé le représentant du ministre lors de son allocution.

Le Professeur Issa SOME, Secrétaire permanent de l’Autorité Nationale de la Convention sur les Armes Chimiques (ANAC), a pris part à cette importante rencontre. Pour celui-ci, au regard des actes terrorites, il était opportun que “les Etats partis se péparent à faire face à un éventuel incident chimique”. “Les experts présents vont analyser les capacités de notre pays à faire face un cas d’incident et de nous aider à mieux nous mettre en oeuvre”, explique -til. Oscra MEDES qui est un expert en arme chimique le confirme “ nous sommes là pour accompagner le Burkina faso à faire mieux”.

Ainsi deux jours durant, les experts vont réfléchir sur les mécanismes nécessaires à prendre en compte pour assurer la protection des populations contre les accidents chimiques et à mieux faire face aux attaques chimiques d’origines terroristes.

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