5 structures de la société civile ont initié une conférence de presse ce mardi 21 novembre 2017 pour annoncer la tenue prochaine de la 2^e édition des journées anti-impérialistes et de solidarité. La CDAIP, l’ODJ, UGEB et la SYNAMUB, appellent la population de la ville de Ouagadougou, d’accorder un accueil « vraiment» chaleureux au Président Français, lors de sa visite en manifestant tout au long de son trajet contre le pillage de nos ressources naturelles par les multinationales impérialistes, la présence militaire française au Burkina et contre le maintien du franc CFA.

La Coordination des comités de Défense et d’Approfondissement des Acquis de l’Insurrection Populaire (CDAIP), l’Organisation Démocratique de la Jeunesse (ODJ), l’Union Générale des Etudiants du Burkina (UGEB), le Syndicat National des Artistes Musiciens du Burkina (SYNAMUB), et le Central Général des Travailleurs du Burkina (CGT-B), sont montés au créneau ce mardi 21 novembre 2017 par une conférence de presse, pour marquer leur indignation face à la situation qui prévaut en Libye et dénoncer du coup l’impérialisme et leurs valets locaux.

Selon Elie Tarpaga, coordonnateur de la CDAIP, la pauvreté de la plupart des pays africains, après plus de 50 années d’indépendance, est du fait de la domination des puissances impérialistes sur le plan politique, économique, militaire, scientifique et culturel. « Dans ses conditions, ou se trouve l’indépendance tant proclamée par nos autorités », se demande-t-il?. Pour les OSC organisateurs de la conférence de presse, il n’y a pas d’avenir ni de perspectives pour les peuples et particulièrement la jeunesse populaire en dehors de la lutte pour la rupture avec ce système.

C’est ainsi que, les structures ci-dessus citées, organisent la deuxième édition des journées anti-impérialistes et de solidarité avec les peuples en lutte d’Afrique, le samedi 02 décembre 2017 à Ouagadougou. Au programme, d’après Ouiry Sanou de l’ODJ, un grand panel public sur le thème : « La révolution bolchevique d’octobre 1917 : leçons et perspectives pour les luttes d’émancipations des peuples ». En plus de cela, poursuit M. Sanou, un grand concert sera organisé le même jour à partir de 19 heures à l’espace vide situé du nord de la Mairie de l’Arrondissement 5.

Ces journées anti-impérialistes, précise Ouiry Sanou, se veulent un cadre de réflexion et d’élévation de la conscience politique et idéologique de nos peuples. Une grande surprise attend également le président Français lors de sa visite officielle au Burkina. Les structures réunies, appellent la jeunesse de la population de Ouagadougou à sortir massivement le 27 novembre, pour manifester tout au long de son trajet, contre ce qu’ils qualifient de pillage de nos ressources par des multi nationales impérialistes, la présence militaire française au Burkina et le maintien du franc CFA, une monnaie coloniale qui aliène la souveraineté monétaire de nos Etats.