Lutte contre les mutilations génitales féminines : le Burkina se hisse au premier rang mondial

La Secrétaire d’État auprès du ministre de la femme, de la solidarité nationale et de la famille, chargée des affaires sociales, des personnes vivant avec un handicap et de la lutte contre l’exclusion , Yvette Dembélé a présidé la cérémonie d’ouverture d’un panel destiné à faire le bilan et trouver de nouvelles perspectives pour l’application de la loi contre les mutilations génitales féminines. La cérémonie a eu lieu dans la soirée du 24 novembre 2016 à la salle de conférence du conseil économique et social.

“Les vingt ( 20) ans de l’adoption de la loi contre les mutilations génitales féminines au Burkina Faso: bilan et perspectives”, c’est sous ce thème que se tient le panel organisé à l’occasion du 20 ème anniversaire de l’adoption de la loi sur les mutilations génitales féminines au Burkina Faso. img_7515

Adopté depuis le 13 novembre 1996, la loi comporte 3 articles qui punissent d’emprisonnement et d’amendes allant de 50 000 f à 900 000 f, les personnes qui portent atteintes à l’intégrité génitale de la femme, le personnel médical qui s’adonne aux mutilations génitales féminies (MGF) et des personnes ayant connaissance des faits sans avertir les autorités compétences. Ces différentes mesures ont permis depuis 20 ans d’enregistrer des avancées significatives dans la promotion de l’élimination de la MGF. Notre pays s’est même hissé au premier rang sur le plan mondial et continental en matière de lutte contre ces pratiques néfastes à la femme et à la fille. “En 20 nous pensons que la lutte a suffisamment porté fruit”, indique la Secrétaire d’État.

Avec une telle avancée, il ne faut pas baisser la garde. “Il est donc temps pour les acteurs que vous êtes de prendre un temps de réflexion sur les résultats obtenus, d’en tirer des leçons et de voir ensemble les nouvelles perspectives pour l’avenir de l’application de cette loi”, a expliqué Yvette Dembélé.

img_7519Pour animer le panel, les organisateurs ont fait appel à “d’iminentes personnalités qui ont été des acteurs de la première heure dans la lutte”. “ Nous allons donc dans un premier donner la parole à Madame Lamizana Mariam pour nous rappeler le contexte de l’adoption de la loi et les différents acteurs qui ont contribué à son adoption… la seconde communication permettra de faire le bilan de l’application de la loi,  et de mesurer les performances quantitatives et qualitatives …enfin la dernière  portera sur les difficultés dans l’application de la loi contre les MGF”. Après l’annonce de ces différentes communications, la présidente de la cérémonie, Yvette Dembélé a encouragé les acteurs à persévérer autour du secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre la pratique de l’excision (SP/CNLPE) afin  de renforcer la collaboration avec cette structure de coordination et d’orientation pour une victoire totale contre les mutilations génitales féminines.

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