Lutte contre la drogue : des acteurs déterminés à en découdre

En faveur de la journée mondiale de lutte contre l’abus de la drogue, l’organisation Non Gouvernementale Responsable-Espoir-Vie –Solidarité Plus (REV+), et les autorités burkinabè en charge de la lutte contre ce fléau, sont réunis ce vendredi 23 juin 2017 à Ouagadougou, autour d’un panel pour réfléchir sur les enjeux et les défis dans la lutte contre la drogue au Burkina.

La consommation de la drogue au Burkina Faso, est toujours d’actualité. Les tenants et aboutissants de la consommation de la drogue sont multiples et multiformes. C’est pourquoi, en faveur de la journée mondiale de lutte contre l’abus de la drogue, l’Organisation Non Gouvernementale Responsable-Espoir-Vie-Solidarité (REV+) et les autorités burkinabè sont réunis ce vendredi 23 juin 2017, pour trouver une solution durable pour combattre ce fléau au pays des Hommes intègres.

Selon Martine Somda, Présidente du Conseil d’Administration de REV+, l’abus de la drogue et la turgescence du SIDA sont liés. La toxicomanie, poursuit-t-elle, constitue une cause majeure de mortalité dans le monde avec plus de 4 millions de décès rapportés chaque année par l’Organisation Mondiale de la Santé. « Si rien n’est fait, d’ici 2030, ce chiffre atteindra 10 millions par ans », se préoccupe-t-elle. D’après elle, des dizaines de milliards de Dollars sont investis chaque année, pour lutter contre les drogues sans réussir pour autant, à impacter significativement la production et la consommation de stupéfiants dans le monde. La rencontre de ce jour, laisse-t-elle entendre, vise à combattre l’abus de la drogue et surtout, à trouver des solutions sur la prise en charge efficiente des personnes touchées par des programmes spécifiques.

Pour l’honorable Yahaya Zoungrana, Président de la Commission en charge de l’Education, la Santé et de la Jeunesse, le Burkina Faso est très affecté par la consommation de la drogue car les cas de trafic, de détention de stupéfiants sont légion. Il en veut preuve, les multiples saisies de drogues par les Forces de  Défense et de Sécurité. Le hic pour l’honorable Zoungrana, c’est qu’elle touche la frange jeune en affectant leurs performances scolaires et par ricochet, contribue considérablement à la déscolarisation. « A cet égard, nous pouvons vous assurer, de notre engagement et de notre disponibilité, à relayer votre plaidoyer, pour une approche plus équilibrée entre répression de trafic de drogue d’une part, prévention, soins, traitement et réinsertion sociale, d’autre part », rassure-t-il. La sensibilisation dans les écoles et au sein des familles au lieu de la répression, reste pour lui, la meilleure alternative. Aussi, la mise en place urgente des programmes axés sur le développement de compétence sociale, des approches et des apprentissages, permettant d’acquérir des aptitudes spécifiques, aidant à résister aux pressions négatives, à l’offre et à la session de drogue est aussi une des  solutions toute trouvée par l’honorable Yahaya Zoungrana en charge des questions de santé, d’éducation et de la jeunesse à l’Hémicycle burkinabè pour en découdre avec ce fléau.

 

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