Lutte contre la contrefaçon et le piratage : la Douane prête a renforcer ces capacités opérationnels

En collaboration avec Organisation Mondiale des Douanes (OMD), la direction générale des Douanes burkinabè a initié un atelier régional de formation du 2 au 6 octobre 2017 à Ouagadougou, à l’endroit des douaniers. Pendant 6 jours, l’administration douanière burkinabè se familiarisera avec les nouvelles méthodes de détection des produits contrefaits et piratés. Cet atelier se penchera sur les aspects opérationnels de la lutte contre le phénomène.

La douane burkinabè veut prendre le phénomène de la contrefaçon et de la piraterie par les cornes. C’est en cela qu’elle a initié un atelier régional sur l’aspect opérationnel de la lutte contre la contrefaçon et le piratage. DébutéE ce lundi 2 octobre 2017, la formation est prévue pour prendre fin le 6. Selon la Directrice générale adjointe des Douanes, ces jours de réflexions, naitront des propositions à même de lutter efficacement contre ce fléau.

Pour Casimir Sawadogo, Directeur générale de l’Ecole Nationale des Douanes, cette formation vient à point nommée car le contexte de la contrefaçon et du piratage est mondial. Il indique que ce fléau fait perdre plus de 460 millions de Dollars par an au commerce mondial. Il espère que cela permettra de renforcer les capacités douanières à bouter le phénomène de nos hors frontières.

Les efforts du Burkina Faso dans la lutte contre la contrefaçon et le piratage est reconnu par les experts de l’Organisation Mondiale des Douanes. M. Viggo Eslter espère voir le pays des Hommes intègres poursuivre leur effort. Il souligne cependant que le problème de la contrefaçon et du piratage, n’est pas seulement l’apanage de la Douane, mais de tous.

D’après Michelle Ilboudo, Directrice générale Adjointe de la Douane, le thème de l’atelier nous interpelle tous. En effet, elle laisse entendre qu’aucun domaine n’échappe au phénomène de la contrefaçon. Elle a seulement mis le doigt sur les médicaments contrefaits, qui selon elle, peuvent créer un drame au sein de la population. Cet atelier a réuni des participants venus de la Côte d’Ivoire, du Benin, du Ghana et bien entendu du Burkina.

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