Groupe Al Nasr : Les agences engagées pour améliorer les conditions des pèlerins

Les agences de voyage du groupe « Al Nasr » se sont rencontrées le dimanche 16 décembre 2018 à Ouagadougou. L’occasion a été donnée de présenter le bilan du Hadj 2018 et cela dans le but de se perfectionner pour les organisations prochaines.

Présenter le bilan du Hadj 2018 à l’ensemble des agences de voyages, tel était l’objectif de Al Nasr qui est un regroupement de certaines agences de voyages participant à l’organisation du pèlerinage. Au cours de cette rencontre, plusieurs bilans ont été présentés. « Il s’agit précisément du bilan financier et celui moral. Tout le monde sort satisfait de cette rencontre », déclare El Hadj Barry Saydou, président du groupe Al Nasr.

El Hadj Saydou Barry, président du groupe El Nasr

Ce cadre d’échanges et de concertation a permis de détecter les failles dans l’organisation. « Il s’agissait aussi pour les participants, ensemble, de soulever les questions à propos des failles de l’organisation tout en s’appuyant sur les Hadj précédents. Ceci, afin de mieux organiser ceux qui suivront », souligne-t-il. Concernant le Hadj 2018, la faille déplorée était celle du retard. « Il y a eu un retard et il a fallu qu’un délai supplémentaire soit accordé aux inscrivants afin qu’ils puissent s’inscrire », a-t-il laissé entendre. Le défis à relever pour le Hadj 2019 est l’inscription dans le « timing » afin de ne pas revivre la situation de l’année passée où certains doutes de la participation du Burkina Faso commençaient à s’installer au sein des futurs pèlerins.

Par ailleurs, la difficulté dans le transport a été aussi abordée. « L’année passée, il faut dire que le côté transport n’a pas été de la belle manière, vu que les programmes de vols n’ont pas été obtenus à temps », déplore Issa Dianda et d’ajouter : « dans les normes, le lancement de l’édition 2019 devrait être déjà fait. C’est donc dire que nous sommes en retard ». Pour monsieur Dianda, les agences de voyages ne sont pas les seules responsables concernant l’organisation du Hadj. « L’État y fait partie également et je suppose qu’il y a des gens qui travaillent pour que d’ici janvier, on puisse avoir les informations afin de respecter le calendrier qui sera prescrit par l’Arabie Saoudite », conclut-il.

Pour le Hadj 2019, les agences de voyages se sont engagées à travailler ensemble dans l’optique de satisfaire les futurs pèlerins dont les inscriptions commenceront bientôt.

 

 

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