Les journalistes s’imprègnent sur l’importance de la contribution financière en matière d’eau.

 

Les 26 et 27 septembre s’est tenu à Kaya un atelier d’information pour les hommes de media. Organisé par le secrétariat permanent pour la gestion intégrée des ressources en eau(SP/GIRE). Cet atelier a pour objectif d’instruire les journalistes sur la contribution financière en matière d’eau.

L’eau est la source de vie mais le Burkina Faso dispose de ressources en eau assez limitées face à une demande de plus en plus croissante. En effet, depuis des années se sont des partenaires financiers externes qui financent les ressources en eau, mais force est de constater une diminution de ces partenaires. C’est pour cette raison que la Gestion Intégrale des Ressources en Eau (GIRE) a mis en place la contribution financière en matière d’eau (CFE). C’est dans cet élan que s’inscrit l’objectif premier de cet atelier qui est d’informer les hommes de médias de l’existence de texte relatifs à la pollution et au prélèvement de l’eau brute afin qu’ils participent à l’information et à la sensibilisation des usagers sur la nécessité de s’acquitter d’une taxe en vue d’une meilleure protection des ressources en eau au Burkina. Bien qu’existant depuis plusieurs années les taxes sur la question de l’eau demeure inconnue par le grand public. Il s’agit particulièrement de la loi n°058-2009/AN portant institution de la CFE et du décret n°2015-1470 portant détermination des taux et des modalités de paiement de la taxe parafiscale. Cette taxe dénommé « la Contribution Financière en matière d’Eau (CFE) » permet de récolter des fonds pour financer les différentes actions menées par le SP/GIRE pour la préservation des ressources en eaux. La taxe concerne les grandes entreprises telle que les entreprises minières, les bâtiments travaux public (BTP) et aussi les agriculteurs contre saisonnière. Mais certaines entreprises refusent de se mettre à jour vis-à-vis des cette taxe. Selon le juriste Firmin Ouédraogo « le refus de certains de se soumettre à la loi est une délinquance fiscale ». « Afin de sauver les cours d’eau au Burkina, il est du devoir de chaque entreprise de se soumettre à la loi » ajoute le député Michel Badiera car « notre future en dépend » renchérit-il. Les journalistes ont été invités à être leur porte-parole afin de sensibiliser les entreprises sur l’importance et le respect de cette loi.

OUEDRAOGO Abdoul Latif

 

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