La salle de conférence du Centre Culturel Français (CCF) a abrité samedi 17 février 2018, une conférence publique dont la mise en œuvre des PPP est portée en exergue. Cette cérémonie a été présidée par TANGUI Denieul, représentant l’ambassadeur de la République de France au Burkina Faso.

« Concept et exemple de mise en œuvre des PPP dans les pays en développement » et « Place et rôle du secteur privé burkinabé dans la mise en œuvre des PPP ». Tels sont les thèmes d’une activité de 48h, organisée par l’Association des CEFEBISTE au Burkina Faso (AC-BF). Ladite activité va permettre au CEFEBISTES de s’engager pour une meilleure contribution au développement entre le Burkina Faso et les autres pays du monde, la France en particulier.

« Pour un problème de santé, monsieur l’Ambassadeur de la République de France s’excuse par ma voix pour son absence à cette cérémonie », tels ont été les premiers mots du Directeur de l’agence française et de développement, TANGUI Denieul. Il a affirmé que l’Ambassadeur félicite et soutient l’AC-BF pour l’organisation de cette conférence.

« La majorité des associations d’anciens se contentent de se réunir pour échanger les vieux souvenirs et programmer à se revoir l’année prochaine, mais les objectifs de cette association sont plus ambitieux que cela », à en croire monsieur TANGUI. « Elle a l’objectif et l’ambition de participer véritablement aux débats et aux actions qui peuvent permettre au Burkina Faso de poursuivre son développement, notamment en coopération avec la France », a-t-il laissé entendre.

Quant à madame KOUMARE Zalissa, présidente de l’Association des CEFESBISTES, elle a évoqué la présentation de son association. Elle a affirmé que l’Association regroupe des cadres burkinabé, des cadres africains qui ont eu l’opportunité de bénéficier de la formation diplômante du Centre d’Etudes Financières, Economiques et Bancaires (CEFEB) basé à Marseille. Et cela, par le concours de l’Agence Française de Développement. En effet, ces cadres ont décidé dans une synergie d’actions de créer une association régie par les présents statuts et règlement intérieur qu’est l’AC-BF (Association des CEFEBISTES du Burkina Faso).

« Le CEFEB forme des cadres du niveau troisième cycle et nous sommes normalement à la soixantième (60ème) promotion, depuis sa création en 1962 », a –t-elle indiqué. Cette association a été mise en place dans le but de fédérer l’ensemble des énergies avec les compétences multi-disciplines des membres.

L’Association est née sous l’impulsion de l’Ambassadeur de France au Burkina, avec le concours du Directeur de L’agence française et de développement (AFD), car s’occupe du test d’adhésion au CEFEB. L’assemblée générale consécutive s’est tenue en mai 2017 pour la mise en place d’un bureau exécutif de neuf (09) membres, portant madame KOUMARE à la tête de l’Association.

« Nos objectifs essentiels sont entre autres de recenser l’ensemble des CEFEBISTES au Burkina Faso, faire de cette Association un creuset d’échanges de renforcement de liens de fraternité et d’amitié entre les membres, créer et entretenir des relations avec des personnes ou des associations qui poursuivent des objectifs similaires, travailler à accroître le nombre de burkinabé bénéficiaires des formations du CEFEB et à l’accès à d’autre formations complémentaires, aider à promouvoir les initiatives privées des CEFEBISTES, contribuer à renforcer la visibilité des interventions de la France dans le processus de développement économique et social du Burkina Faso », a-t-elle laissé entendre.

La suite de cette rencontre sera aminée par des imminents conférenciers comme monsieur Pierre Claver DAMIBA, qui est l’un des tous premiers CEFEBISTES de la Haute Volta.