Le chef de file de l’opposition politique Zéphirin Diabré accompagné d’une délégation de l’opposition a effectué une visite au palais de Kosyam le jeudi 19 mars 2018. Cette audience entre le président du Faso et le CFOP s’est accentuée sur deux questions à savoir la nouvelle constitution et le vote des Burkinabè de l’étranger.

Des recommandations prescrites par la constitution stipulent que « le président du Faso peut consulter le CFOP ou vice versa soit tout seul ou soit avec d’autres membres de l’opposition ». C’est ce qui explique leur entretien à Kosyam, déclare Zéphirin Diabré le président du CFOP. Pour lui, l’opposition politique ne manquera pas de jouer son rôle en ce qui concerne ses avis et son opinion sur la vie de la cité.

À cette visite, confie-t-il, deux questions ont été soulevées notamment la nouvelle constitution et le vote des burkinabè de l’étranger. Pour ce qui est de la nouvelle constitution, le CFOP demande à ce qu’une formule collective soit trouvée concernant son adoption comme il le souligne « il faudra qu’on s’accorde là-dessus ». Parlant de la deuxième phase de l’entretien, Zéphirin Diabré déclare que « nos compatriotes vivant à l’étranger sont des Burkinabè à part entière. Il est important qu’ils puissent participer à la vie de la nation dans le cadre de la prise de décision qui engage son avenir ».

En effet c’est depuis 2015 que cette question a été évoquée mais qui n’a pas été mise en pratique. Pour les élections à venir, il faut que le vote des citoyens de l’étranger soit concrétisé car « il faut finir définitivement avec les faux rendez-vous et qu’en 2020, les Burkinabè qui sont à l’étranger puissent voter et exprimer leur devoir » , lance-t-il.