La Confédération syndicale burkinabè fait un compte rendu de la conférence nationale sur les salaires des fonctionnaires

La Confédération syndicale burkinabè (CSB) a rencontré les Hommes de média ce mercredi 20 juin 2018 à Ouagadougou. Il s’est agi pour cette structure de rendre compte de sa participation à la conférence nationale des forces vives de la nation sur la révision du système de rémunération des salaires des agents de l’Etat.

Clôturée le 14 juin dernier, cette conférence des forces vives de la nation a regroupé les acteurs concernés et les autorités du pays pour des échanges sur le système de rémunération des salaires des fonctionnaires afin de trouver un consensus favorable.

Le Secrétaire général (SG) de la CSB, Olivier Guy Ouédraogo a affirmé que cette rencontre avec les journalistes vise à expliquer les conclusions des travaux de la conférence nationale des forces vives de la Nation sur le système de rémunération des agents publics de l’Etat. Il a également indiqué que sa structure a le droit de rendre compte du rapport final de la conférence à la base tout en précisant que cinq (05) centrales syndicales et vingt un (21) syndicats autonomes ont pris part à cette rencontre. «La politique socioéconomique d’une Nation (surtout le Burkina Faso en proie à plusieurs défis) est une chose très sérieuse pour qu’on la laisse aux seules mains des politiciens», a-t-il soutenu. Selon M. Ouédraogo, tout syndicat libre et indépendant doit toujours contribuer aux débats sur le développement socioéconomique et politique de son pays.

Le Secrétaire général s’est réjoui des échanges issus de cette rencontre car certaines de leurs propositions ont été prises dans le rapport final. Il dit cependant, avoir exhorté le gouvernement à œuvrer pour l’équité et la justice entre les agents de la fonction publique tout en précisant que 80% des fonctionnaires verront leurs traitements salariaux évolués vers ceux des 20% ayant des statuts autonomes et qui avaient des salaires élevés. «L’injustice sociale est un des maux majeurs qui est à la base de l’incivisme et autres contre-valeurs qui tendent à remettre en cause l’émergence de notre nation», a- t-il ajouté. Selon lui, les syndicalistes doivent combattre ce mal car un pas vient d’être franchi pour le bonheur du peuple burkinabè en général et des agents publics de l’Etat en particulier.

A cette occasion, Olivier Guy Ouédraogo a précisé que trois recommandations ont été retenues suite aux échanges de cette rencontre. Il s’agit de la mise en place d’un comité de suivi, d’un comité technique pour la mise en œuvre des résolutions et la concertation entre gouvernement et les collectivités par leur prise en compte dans le processus. Pour clore ses propos, il a annoncé la tenue d’une Assemblée générale dans les jours à venir au profit des travailleurs de la fonction publique.

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