Revendications des opérateurs de kits : “La CENI, ce n’est pas le campus” , dixit Newton Ahmed Barry

 

Les opérateurs de kits suite à leurs revendications, ont été entendus en audience ouverte ce mardi à la Commission électorale nationale indépendante (CENI). En effet, certains opérateurs de kits se sont plaints pour le fait de ne pas être affectés à la 3ème sous zones, et d’autres sous prétexte qu’ils n’ont jamais été affectés depuis leurs formations. Cependant, chaque plaignant a su après les échanges avec le président de la CENI, himself, les raisons pour lesquelles il n’a pas été affecté ou pris en compte.

Certains “opérateurs de kits“ formés par la CENI, ne comprenaient pas pourquoi ils n’ont pas été affectés à la troisième sous zone (région du centre), ou n’ont jamais été affectés. A cet effet, ils se sont plaints auprès des responsables de la structure tout en manifestant leur mécontentement. Ainsi, ils ont été invités en audience par Ahmed Newton Barry, président de la CENI, pour “éclaircir les choses“. C’est au total huit (08) personnes qui sont venues représenter les plaignants devant les premiers responsables de la CENI.

Au terme des échanges, il s’est avéré que chaque personne a été “blacklistée“ pour diverses raisons. A en croire Ahmed Newton Barry, « tous les opérateurs de kits qui n’ont pas été affectés, il y a une raison. Soit ils ne sont pas venus à la formation, soit ils ont eu des attitudes qui peuvent nous créer des problèmes. Donc, nous les avons blacklistés ». Par rapport à leur manifestation, le président de la CENI a laissé entendre que « la CENI, ce n’est pas le campus ». D’après les différents propos, il y avait des personnes dans les rangs et qui, à la moindre incompréhension entre les opérateurs et les membres de la CENI, incitaient les autres à la manifestation. Il est donc clair, une fois ces personnes identifiées, qu’elles ne peuvent plus être reconduites sur le terrain parce qu’elles représentent un “danger“ pour la CENI. « On a affecté certains deux fois, ils veulent continuer à être affectés (…) », a précisé président de la CENI.

Il faut noter que les plaignants ont refusé d’accorder une interview aux journalistes à l’exception de monsieur Sebgo qui a laissé entendre qu’ils « ont  été bien éclairés » lors des échanges, tout en rassurant qu’ils feront le retour à leurs camarades. Il a précisé qu’ils n’étaient pas dans une logique de bras de fer avec la CENI, mais plutôt “dans une démarche de vouloir comprendre la cause de leur non affectation“. Tout est donc clair.

Par ailleurs, la CENI a indiqué, en ce qui concerne les comportements de certains sur le terrain, qu’il y a eu des opérateurs de kits qui ont utilisé le kit d’enrôlement comme table où ils ont déposé leurs bouteilles de bières. “Nous avons les preuves car les photos sont là“ a précisé la CENI. Pourtant, le kit d’enrôlement est un matériel dont le coût s’élève à plus de 2 millions de FCFA (hors taxe).

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