Journée internationale de la Liberté de la presse : « La liberté de la presse n’est jamais acquise, c’est une quête permanente », dixit Boureima Ouédraogo

Chaque 3 mai, le Burkina Faso fête la journée internationale de la liberté de la presse à l’instar des autres pays du monde. A cette occasion, deux prix sont lancés pour encourager les journalistes. Il s’agit du prix de la meilleure journaliste et l’autre décerné au journaliste investigateur nommé « Prix Norbert Zongo du journalisme d’investigation ». La tradition a été respectée ce 3 mai 2017  avec le lancement de ces différents prix ce mercredi 3 mai 2017 à Ouagadougou.

Le rôle des medias dans la société doit être juste, participative et inclusive. En effet, le respect de l’éthique et de la déontologie sont les volets mis en branle, ce mercredi 3 mai 2017, à l’ occasion de la commémoration de la journée internationale de la liberté de la presse.

« La liberté de la presse n’est jamais acquise, c’est une quête permanente », déclare d’entrée Boureima Ouédraogo, président du comité de pilotage du Centre de Presse Norbert-Zongo. Selon lui, cette commémoration se fait dans un contexte difficile marqué par des difficultés sécuritaires. Qu’à cela ne tienne, il soutient que si le Burkina Faso est placé 42ème au plan mondial, c’est que y a un travail qui a été fait et que ce travail doit se poursuivre.

« Les esprits critiques pour des actes critiques,  rôle des medias dans la promotion d’une société pacifique, juste et inclusive », c’est le thème qui été retenu par UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture) pour cette édition. Ce thème, soutient M. Ouédraogo, vient sans nul doute imprimer et scander le rôle que doit jouer les medias pour bâtir une société de paix.

Avant de lancer solennellement les deux prix, Ladji Bama  du journal le Reporter, membre du comité de pilotage, a tenu à les présenter brièvement. D’après lui, le prix Norbert Zongo du journalisme d’investigation d’un montant de 1 million de francs CFA, est un prix d’excellence destiné à récompenser les meilleures œuvres d’investigation en journalisme. Il est ouvert à tous les journalistes professionnels de l’Afrique régulièrement employés dans un organe de presse. Trois catégories sont retenues, poursuit-il. Il s’agit de la Presse écrite, Radio et Télévision et la date limite de dépôt des dossiers est prévue pour le 30 août.

Quant au prix décerné à la meilleure journaliste, d’une valeur de 1 million de francs également, concerne toute journaliste professionnelle. Les œuvres soumises doivent avoir été publiées entre le 3 mai 2016 et le 3 mai 2017 et la catégorie Télé, Radio et Presse écrite sont seulement prises en compte. Cependant, termine Ladji Bama, chaque candidate peut déposer au maximum trois de ses meilleures productions au secrétariat du Centre National de Presse Norbert Zongo. Le 30 septembre a été arrêtée par le comité comme date limite de dépôt des dossiers. A l’en croire, la date de remise du prix interviendra le 20 octobre 2017.

 

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