A l’occasion de la journée internationale de la démocratie, le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), a organisé un dialogue démocratique ce jeudi 19 septembre 2019 à Ouagadougou.

Sous le thème : « la participation des citoyens à la démocratie au Burkina Faso », ce dialogue démocratique a ouvert des débats qui ont porté sur « la participation des citoyens à la démocratie au Burkina : leurre ou réalité ? », « l’état des lieux de la participation des femmes et des jeunes au Burkina Faso », et « l’action syndicale au Burkina Faso : une forme de participation ou un frein à la gouvernance ? »
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Selon Mireille Linjouom, la représentante du PNUD, « le Programme des Nations Unies pour le développement se réjouit de son partenariat avec le CGD pour la Co organisation de l’atelier débat sur le dialogue démocratique à l’occasion de la journée internationale de la démocratie ».

A l’entendre, le 15 septembre de chaque année, depuis 2008, est célébrée la Journée internationale de la démocratie. Pour elle, ce thème choisi est une occasion d’interpeller ou de rappeler « que c’est le peuple qui est au cœur de la démocratie ».

Quant à Thomas Ouédraogo, directeur exécutif du CGD, cette activité est organisée pour célébrer la démocratie. Selon lui, la participation comme un facteur important de la démocratie, « est cette formule d’inclusion, cette formule qui permet une expression libre et saine des acteurs de la gouvernance ».

« Nous avons choisi de traiter des sujets qui regardent la nation burkinabè notamment des sujets qui portent sur l’activité syndicale avec la recrudescence des grèves, des marches et tout ce qui y a comme évènement autour de l’action syndicale », a-t-il précisé et d’ajouter : « Nous avons parlé également de la femme parce que la femme constitue la forte majorité dans nos contrées , plus de 52% ».

En rappel, le Centre pour la Gouvernance Démocratique du Burkina Faso est un organisme non gouvernemental de droit burkinabé, sans but lucratif, apolitique, qui n’assume aucune activité syndicale, politique ou religieuse. Le CGD vise à promouvoir la gouvernance démocratique au Burkina Faso et en Afrique à travers la recherche appliquée, la formation, l’éducation et la facilitation du dialogue démocratique.