Hadj 2017 : la deuxième vague de pèlerins burkinabè  au bercail

Pour cette année 2017, ils sont plus de 8143 burkinabè à s’être rendu sur « la terre sainte de l’Islam » pour accomplir le 5e pilier de l’Islam. Ce vendredi 22 septembre, un deuxième vol, après celui du mardi dernier, a acheminé plus de 400 pèlerins au Burkina Faso.  Ils ont été accueillis dans la joie et l’émotion par des parents, amis et connaissances, mobilisés pour l’occasion.

Karim Traore

Koudougou Boubacar

Arrivés tôt dans la matinée de ce vendredi de la Mecque, les pèlerins burkinabè, à l’instar de tous les autres fidèles musulmans, s’y étaient rendus pour effectuer le un des piliers de l’Islam. « Je suis très contente d’avoir pu réaliser le 5e  pilier de l’Islam. A présent, je peux mourir tranquille », déclare Hadja Bintou Sawadogo du haut de 56 ans. Elle indique que tout s’est bien passé et elle remercie Allah de l’avoir ramené saine et sauve. Si d’autre comme Hadja Bintou, sont à leur premier tour sur la « terre sainte de Médine », El Hadj Kalfara Koné, lui, est à sa deuxième fois. Il indique par ailleurs que cette expérience, est selon lui, la mieux organisée. Tout cela ne serait possible sans le concours des autorités. « Je tiens à remercier les autorités burkinabè et le comité national d’organisation du Hadj pour le travail abattu », soutient-il. El Hadj Koné reconnait que tout œuvre humaine est imparfait. Il souhaite donc que l’organisation de la prochaine édition soit meilleure à la présente. Même son de trompette pour Karim Traoré, l’ex Président de l’Union Nationale des Producteurs de Coton du Burkina (UNPCB). S’il a lui aussi confirmé la serieuse  organisation du Hadj 2017, il déplore cas même quelques petits problèmes rencontré par les pèlerins burkinabè notamment en Arabie Saoudite, à Mina. El Hadj Karim Traoré s’est prononcé sur les personnes très âgées qui effectuent le voyage de la Mecque au péril de leurs vies. Si ces derniers ont le droit d’y aller, elles ne doivent cependant pas perdent de vue tous les risques y référents. « Le monde incroyable présent, la pression, les bousculades…, pour des personnes du troisième âge et malades, c’est vraiment pas conseillé », conclut-il.

 

Soyez le premier à commenter sur "Hadj 2017 : la deuxième vague de pèlerins burkinabè  au bercail"

Laissez un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.


*

11 − 6 =