Groupe parlementaire UPC : “la loi ne peut être un instrument de règlement de compte”

Le groupe parlementaire du l’Union pour le progrès et le changement (UPC) a tenu une conférence de presse le mercredi 6 juin 2018 à Ouagadougou. À travers un bilan sur la session parlementaire, ils sont revenus sur les motifs de leur abstention à l’hémicycle et ont fait part des bilans de leurs activités extraparlementaires.

À cette première session parlementaire 2018, 27 projets de lois dont 16 portant ratification ont été adoptés. Le groupe parlementaire UPC a donné sa caution pour 21 lois, voté contre une loi et 3 abstentions. Selon Henriette Zombaré, vice-présidente du groupe parlementaire de l’UPC, « le groupe parlementaire a donné sa caution pour l’adoption des projets de loi portant ratification à l’exception des projets de conventions relatives à l’extradition et à l’entraide judiciaire entre le Burkina et la république Française pour lequel le groupe a voté abstention ». Pour eux, « la loi ne peut être un instrument de règlement de comptes politiques ». L’abstention du groupe se montre aussi à travers la loi sur le Conseil supérieur de la communication. « Nous avons voté abstention, parce que loin de renforcer la liberté de presse et de démocratie dans notre pays, cette loi s’avère dangereuse parce qu’elle remet en cause des principes et des droits démocratiquement acquis et fortement garantis par la constitution, notamment l’indépendance de l’institution » explique Nicolas Da.

Comme bilan de ses activités, le groupe parlementaire dévoile les journées parlementaires tenues du 15 au 17 mars à Dédougou qui portaient sur le vote des burkinabè de l’étranger avec pour thème « le vote des Burkinabè de l’extérieur en 2020 : contrainte et défis ». Aussi, il note la conférence de presse avec le CDP et le PJNR et les formations extérieures et missions auxquelles ses membres ont participé. Cependant, ce groupe n’a pas manqué de dénoncer certaines failles relevées lors de cette première session parlementaire de 2018, telles que le non-respect du délai de dépôt des projets de loi par le gouvernement, les nombreux changements et retraits de certains dossiers, le non-respect des calendriers d’auditions des commissions générales par les membres du gouvernement, la mauvaise organisation du travail.

 

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