Grève du MINEFID : une menace pour le secteur privé, des chefs d’entreprises adoptent une position

La longue grève des agents du MINEFID a infligé de lourdes pertes dans le milieu entrepreunarial. Au nombre d’une centaine, des chefs d’entreprises ont formé un groupe spontanné afin de lancer un appel solennel au gouvernement et à la partie revendicatrice, afin qu’une solution rapide soit trouvée. Ces derniers se sentent lésés dans la lutte que mène les agents grévistes.

 

Ce groupe de chefs d’entreprises ne sont pas contre la lutte sociale légitime que mènent les agents du ministère des finances, toutefois, ils constatent que cette grève nuit à leurs intérêts. Ces effets collateraux portent un très grand préjudice fatal à leur activité.

“Depuis plus d’un mois, la Revue des Marchés Publics, outils important dans la chaine de passation des marchés publics, n’apparait plus, c’est un manquement grave qui est ainsi porté aux chefs d’entreprises que nous sommes, pourvoyeur des rentes dont le partage divise les agents du ministères de l’économie, des finances et du développement,” font remarquer ces chefs d’entreprises.

Ils avouent que depuis plus d’un mois leurs entreprises ne fonctionnent plus normalement. La grève leur porte un sérieux coup. “Le secteur privé burkinabè souffre, il se porte mal, très mal du fait de cette longue grève, bloqué du fait de cette situation qui n’a que trop durée”.

Le groupe demande au gouvernement de prendre des mésures courageuses, et aux grévistes de ne pas porter atteintes aux activités de leurs entreprises. Ils appellent aussi la chambre de commerce à s’intéresser davantage à ce “ blocus” et à s’y impliquer pour une recherche rapide de solution afin de faire cesser cette grève qui n’a que trop durée.

 

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