Gestion des ressources naturelles : le Burkina bon élève selon NRGI

 

L’Association des journalistes miniers (AJM) en collaboration avec Natural Ressource Governance Institute (NRGI), ont initié une étude sur la gestion des ressources naturelles dans 81 pays. La restitution de l’étude est intervenue ce mercredi 27 septembre 2017 à Ouagadougou. Le Burkina occupe une place honorable selon l’ONG NRGI avec une note de 59 sur 100.

L’efficacité de la gouvernance pétrolière, gazière et minière pose un défi surtout dans les pays à faible revenu. La mauvaise gestion des ressources naturelles favorise la pauvreté sans compter les méfaits de l’extraction des ressources sur les populations riveraines. C’est pourquoi, l’Organisation Non Gouvernementale  Natural Ressource Governance Institute (NRGI), en collaboration avec l’Association des Journalistes Miniers, ont mené une étude sur cet aspect, afin de proposer des solutions pour une bonne gestion de celles-ci. L’étude a été restituée ce mercredi 27 septembre 2017 à Ouagadougou.

Ce qu’il faut retenir sur l’étude, le Burkina est classé 20e sur 81 pays avec une note de 59 sur 100. Elle porte sur la période de 2015-2016 précise la Co-Présidente Afrique de NRGI, Evelyne Tsagué. L’indice met à nue la manière dont les pays gèrent de manière globale leurs ressources naturelles. Il ressort qu’il y a un grand problème d’application des lois qui régissent l’exploitation des ressources naturelles de la plupart des pays.

Il ressort également dans cette étude que les pratiques de transparence et de recevabilité liées à ce secteur ne sont pas au rendez-vous. D’après Mme Tsagué, le résultat du Burkina montre du progrès important en matière de respect des textes et des règlementations. Cela dépeint en outre, l’engagement du gouvernement à instaurer la transparence dans le secteur minier. Cela s’est prouvé ajoute-t-elle, dans la publication des contrats, la limitation des conflits d’intérêts, etc, avec les sociétés minières.

L’arbre ne doit pas cacher la foret car des défis énormes restent encore à relever à en croire le Co-Présidente de l’ONG. Pour elle, le Burkina doit également se pencher sur la publication des études d’impacts environnementaux. Aussi, Mme Tsagué encourage le développement des transferts intranationaux.

Pour Elie Kaboré, Président de l’AJM, c’est une joie qui l’amine aujourd’hui en ce sens que cette étude a pu aboutir. Il a remercié les organisations de la société civile qui participent à cet aboutissement. A l’endroit de l’ONG NRGI, il a souhaité que le partenariat se consolide davantage à travers d’autres études.

L’ONG NRGI, œuvre pour la bonne gestion des ressources naturelles dans les pays à faible revenu comme dans les pays riches. Elle mène des activités d’assistance, de renforcement de capacité et de recherches appliquées. 5 pays sont prioritaires à savoir la Guinée, la République Démocratique du Congo, le Ghana, la Tanzanie et Nigeria.

L’objet de ces études, vise à encourager un dialogue mondial éclairé sur la gouvernance extractive. Elles visent en sus, à permettre aux gouvernants et aux parlements d’assurer de meilleurs choix  de textes et lois sur les exploitations.

Juste MIEN

 

 

 

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