Du 8 au 11 novembre prochain, se tiendra la 7è édition du Festival International de la Liberté d’Expression et de la Presse (FILEP). L’information a été donnée ce jeudi 2 novembre 2017 autour d’une conférence de presse. Un colloque international, une exposition photos, des projections de films et un concert gratuit sont les grands axes du FILEP 2017.

Le monde est de moins en moins sûr, l’Afrique vacille du fait du terrorisme, de l’extrémisme et de toutes formes de radicalisation. Dans ce contexte international, les médias, plus que jamais, sont confrontés a un nouveau chalenge : celui de sa responsabilité face à l’insécurité. C’est à cette équation que la 7è édition du Festival International de la Liberté d’Expression et de la Presse (FILEP) attend répondre d’où le thème : « Défis sécuritaire en Afrique : rôle et responsabilité des médias ». Ce jeudi 2 novembre 2017, les organisateurs sont montés au créneau pour donner les différentes articulations de cette 7è édition.

Selon Boureima Ouédraogo, membre du comité d’organisation du FILEP, le festival accueillera près de 60 journalistes étrangers de 30 pays différents. En tout, le festival mobilisera plus de 300 personnes, foi Boureima Ouédraogo. Les activités qui marqueront cette édition du FILEP à l’en croire, sont entre autres un colloque international sur le thème choisi, une cérémonie de remise des prix en journalisme, une exposition photos. En plus de ceux-là, M. Ouédraogo indique qu’il y aura des rencontres connexes d’organisation de défense de médias, une émission radio et des plateaux télé. Pour terminer, il a été inscrit au programme d’activité de la 7^e édition du FILEP, une sortie de recueillement sur le site de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo et de ses compagnons à Sapouy, suivi d’un concert gratuit.

Le FILEP, veut faire participer les journalistes à la contribution de la paix et de la lutte contre les extrémismes. Quels peuvent être leurs rôles et responsabilités dans un tel contexte ? Quelles leçons peut-on tirer des expériences de plusieurs africains confrontés à ce phénomène ? Quelles sont les limites objectives des médias face aux défis sécuritaires ? Comment faire des médias, des partenaires stratégiques dans la lutte contre le terrorisme et l’insécurité sous toutes ses formes ? Voilà les interrogations auxquelles, les festivaliers vont tenter de répondre à travers le colloque.