Lieux de retrouvailles et d’épanouissements, les maquis, bars et autres endroit similaires poussent comme des champignons dans la ville de Ouagadougou. Si certains ont respecté les règles en vigueur avant leur ouverture, d’autres non. C’est le cas du « maquis émeraude » situé au secteur 43, à quelques  500 mètres environs de la Pédiatrie Charles De Gaulle en venant de la circulaire. Une plainte des riverains pour nuisance sonore, insalubrité et dépravation des mœurs a sommé le propriétaire à mettre les clés sous le paillasson.

Le maquis « émeraude » situé à l’arrondissement 10, secteur 43, à quelques encablures de la Mairie dudit arrondissement, a mis les clés sous le paillasson depuis le mercredi 19 juillet 2017.

Nous sommes le 14 janvier 2015, quand les riverains du « maquis  émeraude », interpellent la délégation spéciale instituée pendant la Transition, avec une plainte contre le débit illégal de boissons. Nuisance sonore, insalubrité et dépravation des mœurs, voici la plainte des riverains. « Notre plainte fut reçue et traitée à l’époque, par la section police municipale de l’Arrondissement 10 », soutient Saidou Tabsoba, représentant des riverains.

Les résultats des enquêtes sont sans équivoque. En effet, le « maquis émeraude » ne dispose d’aucune autorisation officielle d’ouverture et est situé illégalement dans une zone à usage d’habitation. En sus, les nuisances sonores, l’insalubrité et la dépravation des mœurs sont avérées et constatées par les policiers municipaux.

Malgré ces faits relevés par les policiers municipaux lors d’une séance de restitution, le maquis ne fut pour le moins inquiété. Il continuait ses nuisances sur les riverains sous le nez et la barbe de la Mairie. Les choses vont de mal en pis a laissé entendre Saidou Tapsoba. D’après lui, la situation atteint son paroxysme le 02 juin 2017 lorsqu’un collaborateur du bar dancing menace de mort un de nos voisins et lui a même porté la main.

10 jours après, c’est-à-dire le 12 juin, les riverains montent encore au créneau avec une nouvelle plainte pour les mêmes motifs. La plainte est adressée au Maire de l’Arrondissement 10 et la réponse ne se fut pas attendre. Une semaine après, les autorités compétentes adressent une note au propriétaire du maquis lui sommant de fermer immédiatement.

Les riverains du maquis, Saidou Tapsoba à la tête, remercie les autorités pour leur fermeté. « Nous tenons à dire merci aux autorités et le Maire de l’Arrondissement 10 de la ville de Ouagodougou. Grâce à leur promptitude, nous nous sentons plus en sécurité et fiers d’être burkinabè », déclare M. Tapsoba. C’est le lieu d’interpeller les autorités de veiller au respect de la règlementation en vigueur par les promoteurs des maquis dans la capitale du Burkina. Ceci évitera, à ne point douter, les désagréments et contribuera à apaiser un climat social déjà tendu.