Le programme Global Water Partnership West Africa en collaboration avec le Partenariat National de l’Eau du Burkina Faso a présenté ce matin 19 septembre 2016 son rapport sur l’état des lieux de la gestion intégrée des inondations dans le bassin de la Volta. Un rapport qui fait l’état des inondations de notre pays. C’était au cours d’un atelier de validation organisé par les structures à Ouagadougou.

  « Le renforcement des capacités des principales institutions dans l’application des concepts de gestion intégrée des inondations (IFM), l’élaboration des projets sur l’approche IFM qui puissent attirer le financement dans des pays membres et dans le Bassin de la volta ». Ce sont là les objectifs fixés par les acteurs de l’eau à cet atelier. Venus de toutes les directions en charge de l’eau et ses composantes, ils étaient une trentaine à prendre part à cet atelier.

Pendant une journée, les représentants des différentes directions réfléchiront sur l’évaluation des besoins en gestion des inondations, le renforcement des capacités sur les concepts/l’approche de IFM et préparation de projets sur l’IFM et formuler de projets sur l’IFM. Les résultats attendus sont énormes. Il s’agit entre autres la prise en compte du contenu du rapport de l’étude par les participants,  de formuler des suggestions et recommandations pertinentes pour enrichir le rapport, la validation du dit rapport.

« La gestion intégrée des inondations est une composante intégrante de la gestion intégrée des ressources en eau » nous dit le président Water, Climate and Development Program (WACDER-Burkina) Dibi Millogo. Pour lui cette étude concerne les pays de la volta mais ce rapport concerne spécifiquement le Burkina Faso.

Pour le représentant de Global Water Partnership west Africa Mahamadi Tiemtoré, « cette activité se mène parallèlement dans les six (6) pays membres du bassin de volta. Les attentes en matière des inondations selon Tiemtoré sont énormes. « Nos attentes en  matière des inondations sont surtout en matière de coordination, en matière d’alerte pour mieux définir les phénomènes d’inondations, la gestion après l’inondation et l’intégration dans la politique et de coordination des échanges d’information », nous dit le représentant Global Water Partnership west Africa.

Il faut noter que le programme WACDER est un programme qui est exécuté dans huit (8) pays en Afrique. Il s’agit du Burundi, le Ghana, Rwanda, Cameroun, Tunisie, Mozambique, zimbabwe et du Burkina Faso.