Epurement du passif foncier : des OSC membres de la commission Ad Hoc dénoncent une immixtion de la politique

Les membres des organisations de la société civile dans les commissions AD HOC en charge de l’épurement du passif du foncier urbain des arrondissements de Ouagadougou et des communes rurales du Kadiogo ont tenu une conférence de presse ce jeudi 23 novembre 2017 à Ouagadougou. Ils ont dénoncé l’interférence politique sur le processus et surtout   apporté un éclairage sur ce qui semble bloqué la suite de la procédure.

Les organisations de la société civile membres de la commission Ad Hoc pour l’épurement du passif du foncier urbain des arrondissements de Ouagadougou et des communes rurales de Kadiogo sont mécontentes de la suite qui est donnée au traitement de l’épurement du passif du foncier. Les membres l’ont fait savoir ce jeudi 23 novembre 2017 à Ouagadougou à travers une conférence de presse.

 « Il est constaté l’interférence de la politique, de certaines autorités inconscientes et véreuses ainsi qu’une certaines couches sociales de personnes nanties qui empêche le processus de suivre son cours ». Voilà dévoilée la raison qui bloquerait la commission Ad Hoc en charge de l’épurement du passif du foncier urbain par le représentant des OSC, Kientega Jacques.

Sinon comment peut-on expliquer s’interroge le représentant des OCS membre de la commission, que le rapport de la commission parlementaire a suggéré avec force des propositions  des recommandations et que jusque-là, rien n’est fait. A en croire Dao Aboubakar, un des OSC présent à la conférence, la première phase de recueil de dossier a été effectuée dans des conditions difficiles du 1er au 30 aout 2017. La suite, poursuit-il, consiste à entamer objectivement les opérations suivantes : primo, saisir individuellement les dossiers. Secundo, entamer proprement dit le traitement de ces dossiers. Tertio, commencer les auditions des requérants et des personnes mises en cause et enfin faire des sorties de terrains pour les vérifications y référentes.

Le constat est triste selon M. Dao car rien de tout cela n’est fait faute de moyens didactiques, matériels et financiers. La question que lui aussi se pose, est que pourquoi avoir lancé une si grande opération d’envergure décidée en Conseil des ministres sans y porter tout l’intérêt qui sied ? Cette interférence de la politique et de quelques personnes nanties se comprend aisément puisqu’ils sont ceux qui possèdent des dizaines de parcelles non exploitées. Cela pousse donc à croire que cette campagne d’épurement du passif du foncier urbain était un leurre pour encore amuser la galerie. « Nous comptons donc sur les Hommes de médias afin qu’ils relaient  l’information à l’opinion publique pour que les autorités prennent un peu plus au sérieux cette question qui est une bombe en retardement », termine-t-il.

 

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