Éducation au Burkina : Essakane soutient l’enseignement supérieur avec 400 millions de francs CFA

Le lundi 15 octobre 2018, le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation et la société minière IAM GOLD Essakane SA ont procédé à la signature d’une convention. Ce partenariat est le signe de l’accompagnement de la société minière dans l’innovation de l’enseignement supérieur et à la promotion de l’excellence.

La société minière IAM Gold Essakane accompagne désormais le ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation à travers un appui à l’université de Fada N’Gourma et de Dori puis un financement des études du major du bac au plan national et dans la région du Sahel. Cette remise de bourse aux lauréats est à sa deuxième édition. Pour cette année 2018, c’est Madiega Blaise, 2e sur le plan national avec 18,08/20 de moyenne et Dicko Aboubacar premier dans la région du Sahel avec 15, 77 qui sont les heureux lauréats de cette bourse d’étude. La première sur le plan national Christvi Elija Sawadogo, préférant poursuivre ses études à la Sorbonne en France, cède ainsi sa place à Madiega Blaise, deuxième sur le plan national. Cette bourse d’étude d’une valeur de 17,5 millions par boursier, est un accompagnement de la société minière pour les études des plus méritants dans la filière scientifique et permettra de couvrir le premier cycle de leur étude. Cette action de la société minière entre dans la contribution à former des cadres au service du développement du Burkina Faso.

Par ailleurs, la société a boosté son partenariat à travers un appui à l’école nationale des ingénieurs de Fada N’gourma et à la nouvelle Université de Dori pour une formation des étudiants à travers un montant de 200 millions par université, soit un total de 400 millions de francs CFA. « Ce partenariat vise à accompagner le gouvernement dans la création de conditions favorables d’études et d’étoffer l’offre éducative dans les universités pourvoyeuses de cadres spécialistes dans les questions minières au Burkina Faso », explique le directeur général de mine d’Essakane, Bruno Lemelin. En plus de l’appui financier, la société intervient dans ces universités à travers des modules enseignés aux étudiants et l’opportunité de stage dans leur société.

Déplorant la rareté du financement dans le ministère de l’enseignement supérieur, le ministre de tutelle Alkassoum Maiga n’a pas manqué de témoigner sa gratitude à la société minière tout en invitant les autres sociétés à emboiter le pas. « Nous avons la chance d’avoir une mine comme Essakane qui, depuis l’année passée, est entrée dans un processus très important d’accompagnement de l’enseignement supérieur et de la formation au niveau de notre ministère », confie-t-il. Il a loué leur engagement à travers la formation donnée mais aussi félicité la remise des bourses aux plus méritants. Ce qui permettra aux lauréats de poursuivre leurs études au Canada et être rassurés qu’ils partiront d’ici janvier. Il a aussi salué l’initiative d’accompagner l’université de Dori et de Fada N’Gourma à travers la subvention. « On ne peut qu’être très satisfait pour cet engagement de la mine et les féliciter pour les efforts. Au niveau du ministère, on doit aussi faire tout ce qu’il faut pour que nos offres de formation soient de qualité parce qu’il s’agit à Dori de former des techniciens au niveau de l’université pour les mines et à Fada, d’avoir une offre de formation pour les ingénieurs. Ce sont des personnes qui auront des compétences pour permettre aux mines d’avoir sur place du capital humain bien formé. Surtout que le reproche a été le fait de dire que les emplois subalternes sont toujours occupés par les burkinabè, donc la décision de nous accompagner est une prise de conscience. On doit faire en sorte que les emplois qualifiés soient occupés par les burkinabè. Ces emplois ne peuvent être occupés que lorsqu’on s’offre les moyens de former des gens et d’avoir des universités qui sont à l’écoute des attentes des mines, de mettre à leur disposition des personnes bien qualifiées », déclare le ministre de l’enseignement supérieur.

« C’est important de construire des institutions de formations très fortes au Burkina Faso, car ceci va permettre au développement du leadership burkinabè de prendre sa place dans le pays, de développer les mines et la richesse naturelle. Pour nous, c’est une façon de l’accompagner. On remercie le ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, d’avoir facilité le dialogue constructif pour orienter le programme. Ce n’est que normal d’appuyer notre pays hôte qui nous permet de produire ici au Burkina Faso de façon responsable », affirme le directeur général d’Essakane, Bruno Lemelin.

Pour le premier de la région du Sahel Dicko Aboubacar , « c’est une occasion pour moi de poursuivre mes études universitaires dans le domaine des mines. Cela me permettra de bien continuer mes études », lance-t-il.

Madiega Blaise, du lycée privé Sainte Anne de Nainoro, heureux lauréat de cette bourse ne manquera pas d’exprimer ses sentiments. « Les sentiments qui m’animent actuellement sont ceux de joie. Je suis vraiment très content d’avoir reçu cette bourse de la part de la société IAM Gold Essakane et je profite de cette occasion pour remercier la société d’avoir eu l’initiative d’encourager l’excellence au Burkina Faso. Je promets de prouver que je mérite vraiment cette bourse », a-t-il laissé entendre et d’ajouter : « Je vais faire le génie mécanique car je suis passionné des filières qui développent l’esprit de créativité ». Le major explique qu’« avec le génie mécanique, on peut faire le génie automobile et l’aéronautique », avant de lancer également un appel à ces jeunes frères. « J’invite mes frères à redoubler d’effort et ne jamais se décourager des résultats, tout en gardant le courage et l’espoir que ça pourra aller un jour. Si on se décourage, cela sera une clé pour l’échec », conclut-il. 

 

 

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