Education au Burkina : La FESCI-BF propose un plan d’urgence pour les élèves du Nord et de l’Est

La Fédération estudiantine et scolaire pour l’intégrité au Burkina Faso (FESCI-BF) a animé une conférence de presse le mardi 22 janvier 2019 à Ouagadougou. Au cours de cette rencontre avec les Hommes de médias, la fédération a fait une lecture de la situation sécuritaire et éducative au Burkina Faso.

Comme toutes les autres structures, la Fédération estudiantine et scolaire pour l’intégrité au Burkina Faso (FESCI-BF) a aussi condamné les « tueries répétitives » au Burkina Faso et déploré la fermeture de plus de « 900 écoles », lors de sa sortie médiatique. Concernant la grève du CNSE, la fédération n’a pas manqué de donner une lecture sur cette situation. « Nous ne pouvons pas rester muet » tout en craignant une année blanche, affirme Augustin Dapougdi Pallo, secrétaire général du FESCI-BF. Elle invite l’État à se pencher sur cette situation car le premier trimestre n’a pas connu d’évaluation dans le mois de décembre. Il y a eu donc une proposition de la mise en place « d’un plan d’urgence pour les élèves » dans le Nord et l’Est du Burkina Faso pour sauver leur année scolaire.

Toujours dans l’éducation, la fédération a aussi remarqué un désengagement de l’État dans les établissements publics au profit des privées qui ont rabaissé « l’enseignement à un business à la solde des plus offrants, au détriment de la qualité de la formation et du niveau ». C’est ainsi que le problème des cotisations de l’Association des parents d’élèves (APE) qualifié « d’arnaque organisée » a été évoqué. « Cette cotisation n’a jamais servi à construire un établissement au profit des siens. Pire, l’APE s’enrichit sur le dos des élèves », fait remarquer Augustin Pallo. Les parents d’élèves doivent honorer chaque année une somme allant de 5000 f à 20000f et les impayés sont expulsés. De ce fait, les élèves exigent l’annulation de cette cotisation car il ne voit pas le sens de la gratuité de l’école si des cotisations colossales sans résultats sont imposées.

Le retard dans les universités publiques avec le chevauchement des années académiques, a été passé en revue par les conférenciers du jour qui n’ont pas manqué de déplorer et de noter « une démission de l’autorité politique » face à cette situation.

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